-Spécialisation et organisation du travail des abeilles dans la ruche.
-Les abeilles ouvrières sont les plus petites et les plus nombreuses de la ruche. Leur nombre peut atteindre les 100
000 durant l'hiver, et elles ne sont pas moins de 30 000 durant l'été.
La Nymphe âgée de 15 jours. Tout au long de sa courte vie, elle verra
l'expression de ses gènes changer en même temps que ses taches au services de la
ruche. Suivant l'âge de ces abeilles au cour de leur vie, elles deviennent
capable d'exercer certaines fonctions bien définies dans l'organisation du
travail de la colonie.
Qui est Reine ?:Il y a deux
situations possibles
à l'origine de "l'élection" d'une nouvelle reine :
lorsque
l'ancienne meurt de vieillesse ou lorsqu’elle part avec la moitié
de la colonie
quand la ruche devient trop petite : ce phénomène est appelé
l’essaimage et a lieu vers la fin du printemps ou en été lorsque
l’activité est à son maximum. Dans les deux cas, les ouvrières de la ruche se
retrouvent sans reine. Ce qui est ennuyeux!
car seule la reine pond et les ouvrières ne vivent pas longtemps. Pour
éviter ça, dès qu’elles sentent que la reine va partir ou mourir, elles
choisissent 3 à 5 larves. Elles leur construisent des loges royales,
c’est-à-dire des alvéoles plus grandes que ceux des autres larves, et, surtout,
elles ne vont nourrir ces larves qu’avec de
la gelée royale.(C'est un problème a
surveiller, bien regarder cette activité) .
-Elle sort de sa cellule royale au bout de 15
à 16 jours
passant de l'état d'œuf à celui d'insecte complet. Des sa naissance elle
part à la recherche d'autres reines et les tue pour être la seule reproductrice
de la colonie. elle sort de la ruche une première fois pour un vol de
reconnaissance.
Source:
www.insectes.org/insectes/questions-reponses.html?id_quest=10
-La Reine: Depuis la ponte de l’œuf,
il ne lui faudra que 16 jours à la reine pour émerger de sa cellule royale. Elle
commencera ses vols de fécondation entre l'âge de 6 à 10 jours.
Au 6 ème jours
de sa naissance, arrivée à sa maturité sexuelle, la reine effectue son dernier vol. Elle sort de sa ruche est
s'éloigne de celle-ci. une nué de mâle la poursuit et en plein vol à une
dizaines de mètres du sol elle s'unit à environ une douzaine de mâles (faux
boudons) la copulation signe l'arrêt de mort des faux
bourdons le phallus étant
arraché pour servir de bouchon pour retenir le sperme emmagasiné dans la spermathèque de la reine. le sperme restera vivant jusqu'à la mort de la reine.
-La reine
sera alors la seule pondeuse de
la ruche, c’est elle qui donne naissance à toutes les abeilles. Elle est
donc la seule féconde de la ruche. En haute saison, elle pond environ 2000 à
2500 œufs par 24 heures, ce qui représente une fois et demi son poids !
L'œuf
fécondé est pondu par la reine au fond d’une cellule. Il éclot trois ou quatre
jours après la ponte.
La larve est d’abord nourrie avec de gelée royale, liquide
sécrété par les glandes nourricières des ouvrières, puis d'un mélange de pollen
et de miel. Dix jours après la ponte, la larve a fini sa croissance, la cellule
est close d'un opercule de cire. La larve s’enveloppe d’un cocon. Douze jours
plus tard, une jeune abeille sort enfin de sa cellule, elle a sa taille et son
aspect.
**Sources :/planet-vie.ens.fr/thematiques/developpement/controle-du-developpement/la-differenciation-des-abeilles-en-reines-et
-La Reine est en permanence entretenue, soignée, toilettée, nourrie
bichonnée par 6 à
ouvrières. Elle sécrète de nombreuses phéromones dont l’influence s’avère
extrêmement importante pour l’organisation de la colonie en favorisant le
butinage, la construction de la cire ou l’élevage du couvain. Sa simple présence
maintient la cohésion et la stabilité de la colonie.
- L'ouvrière, Elles le sont toutes sauf la reine et les mâles.
Elles ont
une multitude de fonctions.
De l'émergence de l'alvéole jusqu'à sa mort l'abeille ouvrière va effectuer
différentes taches. L'ordre de ces taches suit des impératifs biologiques mais
peut, dans une certaine mesure, s'adapter aux besoins de la ruche. Avant de
devenir ouvrière ,la jeune abeille mendie de la nourriture auprès d’abeilles
plus âgées.
Une même ouvrière est capable de réaliser les différentes tâches
nécessaires à la colonie. Néanmoins, le répertoire comportemental
est fonction de l'âge de l'ouvrière et des besoins de la
colonie à un moment donné.
Toute la régulation des tâches se fait par la sécrétion de phéromones par les
différents individus.
-La nettoyeuse
Les 3 premiers jours, dès sa sortie de sa cellule de cire elle est prête à
servir la colonie. Durant sa courte vie, quelques semaines pour une ouvrière
naît en été, elle changera sans cesse de fonction.
La première est celle de nettoyeuse.
-Le nettoyage consiste
à supprimer les débris (morceaux de cire,
parties d'abeilles, grain de pollen,
etc.) et les fèces laissées par les nymphes écloses. Les lambeaux des opercules
qui fermaient les cellules sont ignorés par les jeunes nettoyeuses; elles sont
enlevées par les nettoyeuses plus âgées. Puis le fond et la paroi de la cellule
est léché et poli. rien que la préparation d'une cellule prend environ 40
minutes et 15 à 30 ouvrières y travaillent. D'autres encore reconnaissent et évacuent les cadavres.
Ces évacuations sont effectuées au cours des sorties qui précèdent les vols de
butinage.
-
La nourrice,
Du 3ème
jour au 10ème
jour, Seconde tache des ouvrières : maintenir au chaud
et nourrir les larves et la reine. Ce sont les nourrices
qui produisent grâce à des organes spéciaux la gelée royale et seulement
entre le 4e et le 14 ème jour de leur vie. C'est en étant nourrie exclusivement
de gelée royale qu'une larve
ordinaire donnera une reine.
Les autres après 3 jours de gelée royale n'auront plus qu'un mélange de pollen,
de miel et d'eau.
Il y a plus d'inspections que de nourrissage: la proportion pour une seule larve
peut aller jusqu'à 7000 inspections pour environ 1100 nourrissages. La nourrice
nourrie (aussi) certaines abeilles plus âgées par trophallaxie.
-Des Ventileuses
du 7 ème au 21 ème jour
-La ventilation de la ruche crée un courant d'air permettant de diminuer
l'hygrométrie, le taux de CO2 et la température intérieurs de la ruche. Ce
climat favorise la déshydratation du nectar. Pour ce faire, les abeilles
ventileuses, d'un âge moyen de 18 jours, se placent à la sortie de la ruche,
abdomen pointé vers le haut et
battent des
ailes. Le travail des ventileuses est
souvent coordonné avec celui des porteuses d'eau. L'apport d'eau et le courant
d'air permettent d'abaisser la température dans la ruche afin d'assurer le
développement du couvain (entre 32° et 36°.
-La gardienne, Entre le 15 et le 26 ème jour est dédiée à la
surveillance de l'entrée de la ruche
(ici gauche en rang serré) En cas d'alarme, la gardienne adopte une posture d'intimidation. Tête et pattes
antérieures relevés, elle repousse les attaques des guêpes, frelons, fourmis et
autres abeilles étrangères, trahis par leur phéromones
(Chaque abeille porte l'odeur de sa ruche qui sera ou non reconnue
par la
gardienne)
-Plusieurs techniques d'attaques suivant l'ennemi: piqûres, morsures,
ventilation contre les fourmis, les guêpes sont le plus souvent agrippées
et violemment secouées. Ensuite elle peut secréter des
phéromones d'alerte
(ici image) qui
amèneront
le renfort des ouvrières.
Finalement, la défense suprême consistera en une piqûre avec injection de venin. L'ouvrière qui
a piqué avec son dard un ennemi en meurt.
- 1:
A l'approche d'un danger (exp. frelon) Les
gardiennes se placent en rang serré, en position de défense
et d'intimidation.
- 2:
Elles inspectent chaque
abeille revenant de butinage.
- 3: A l’appel des gardiennes les abeilles se placent en rang serré, en position de
défense, elles se positionnent en groupe sur les 4 pattes arrières, les 2 pattes
de devant en l’air, mandibules en avant et antennes relevées.
Sources - Image
darrigan.net/blog/garde-renforcee-contre-frelons/#sthash.deSfh0zb.dpbs
et .api-bxl.be/index.php/les-metiers-de-la-ruche/gardienne.
-La manutentionnaire ou magasinière,
du 9 ème au 12 ème jour.Lorsqu'une butineuse revient à la
ruche chargée de nectar
ou de pollen, elle livre son fardeau à une abeille
manutentionnaire,
Le nectar est aspiré par la receveuse des pièces buccales que la butineuse
laisse ouvertes. La receveuse régurgite et ingurgite le nectar à de nombreuses
reprises. Le but est de déshydrater le nectar pour
en faire du miel. L'opération s'arrête quand le nectar
ne contient plus que 18% d'humidité, en même temps elle ajoute des enzymes
nécessaires à la fabrication de ce miel.
-La maçonne (Bâtisseuse)
ou
domestique du 11e au 15ème jour.
Elle sort enfin pour effectuer ses premiers
vols,
apprenant à s'orienter et à retrouver sa colonie. ses glandes nourricières
régressent, tandis que les cirières se développent, elles participent à la
construction
des alvéoles. Puis a partir du
12 au 18ème jour Les glandes cirières de
ces ouvrières
produisent de petites écailles de cire
qui sont malaxées avec de la salive et mises en place, la chaleur produite par
les abeilles au travail fait monter la
température de la ruche à 45°;
température idéale pour le travail de la
cire
-Puis les glandes cirières s'atrophiant à leur tour, elle devient
domestique,
s'occupe de l'entretien de la ruche - nettoyage , rejet à l'extérieur des
cadavres, calfeutrage des fentes, accueille les ouvrières au retour des sites de
récolte. remplit les cellules de stockage, ventile la colonie. Elle construit
les alvéoles sur les cadres que l'apiculteur lui aura préparés. Les
réparations, l'opèrculation avec de la cire et le
colmatage avec de la propolis sont exécutées par des ouvrières de tous âges. Ce
sont des activités individuelles.
-La butineuse,
A partir du 20 ème jour jusqu'a sa mort. Ouvrière
prête à butiner apprend des plus anciennes les codes
indiquant les sources de nourriture et commencent à accompagner les éclaireuses,
avant de voler de ses propres ailes.
-Certaines,
particulièrement habiles, se spécialiseront comme
porteuses d'eau,
au risque de se noyer: elles rapporteront le précieux liquide qui servira à
diluer le miel pour nourrir les larves et à
refroidir la ruche.
-La butineuse est chargée de récolter dans
l'environnement proche les éléments nutritifs nécessaires à la
colonie.
Elle transporte son butin jusqu'à
la ruche en y ajoutant de l'enzyme.
-Cette activité démarre à un âge moyen de 20
jours. Si c'est la distance parcourue en vol qui détermine sa longévité, on
estime en moyenne la longévité d'une butineuse à 3 ou 4 semaines et
meure à la tache.
Les éclaireuses.
à la fin de leur vie. Et bien il y a d’autres
abeilles qui sortent, et qui ne rapportent rien. . Ce sont les plus résistantes et les plus
expérimentées des butineuses. Ce sont les éclaireuses.
- Elles partent dans toutes
les directions à la recherche des champs mellifères existants sur le moment.
Lorsqu’elles trouvent un endroit
plein de fleurs intéressantes, d’un coup
d’aile, elles reviennent à la ruche, et expliquent à toutes les butineuses
présentes dans la ruche, ou il faut aller. Parfois d'autres éclaireuses disent
STOP il y a danger. Ce sont elles
également qui , fin juin, lorsque la colonie
se sépare en deux pour essaimer, cherchent le meilleur emplacement pour la futur ruche. Elles viennent alors "danser" leurs propositions sur l'essaim. la plus
convaincante est suivie peu à peu par toute la société.
Voir :Plus loin la
page communication dans
la page qui suit.
-Les faux-bourdons, le mâle des abeilles.
-Les faux bourdons
(voir ci dessous), Il est plus grand et plus massif que les ouvrières,
Sa taille, cependant n’atteint pas celle de la reine. Ils n’ont pas d’aiguillon et d’organes nécessaires à récolter
leur propre nourriture. Leur unique fonction est de féconder la
jeune reine. (dans la
nature le male participe à certains travaux. Il y a pas de limite dans la
quantité de male .
-Les faux bourdons naissent de mi-avril à fin juillet. Ils sont surtout présents
en juin au moment des essaimages et des vols nuptiaux. En août, quand
l’approvisionnement en nectar diminue ils sont chassés de la colonie et tués par
les ouvrières." Ils n’effectuent aucune tâche dans la colonie. C’est la raison
pour laquelle ils sont chassés à la fin de la saison du butinage.
-La durée de vie d’un faux bourdon est de 21 à 32 jours, depuis le printemps
jusqu’au milieu de l’été. Cependant, à la fin de l’été et en automne, il peut
vivre jusqu’à 90 jours
-Les faux-bourdons (ici la femelle et le mâle qui est
un faux-bourdon) ne font pas que gueuletonner, mais
ils contribuent à la stimulation des abeilles dans la ruche.
Et si "en me
faisant un film" (dit un Apiculteur!) les abeilles devenaient encore plus travailleuses pour
satisfaire ces "Messeigneurs" ?
-De là, à penser qu'elles pourraient être plus
amoureuses, il n'y a qu'un pas. Alors après des
recherches il constata qu'avec sa technique des
cadres à jambage,
que les abeilles produisaient plus de miel et qu'elles n'ont pas
essaimaient.
-Ce cadre à jambage permet
ainsi de réduire l'essaimage. Lorsque que la population des mâles est
suffisante, la reine n'en produit pas plus, les cellules à mâles deviennent
alors des lieux de réserve pour le couvain ce qui est un avantage énorme.
-Le cadre à
jambage peut-être placé au milieu du couvain car, contrairement
à un cadre de cire gaufrée, il ne jouera pas le rôle de cloison et la reine
pourra très facilement passer à travers.
-Développé par Bernard Nicollet et
testé depuis 2005, le cadre à jambage possède de nombreux avantages. Il
participe au bon fonctionnement de la ruche en laissant les abeilles satisfaire
leur instinct de bâtisseuses (limite le phénomène d'essaimage) et organiser la
ponte comme elles le souhaitent.
- Il a été constaté également que les reines vivaient
en moyenne une saison de plus que les ruches témoins, et cela s'explique
parfaitement, en pondant d'avantage de mâles au cours de sa vie, la reine
économise grandement sa spermathèque, puisque les œufs mâles ne sont pas
fécondés.
-Enfin, je puis affirmer (dit Bernard
N) maintenant que les cellules à mâles ne sont
pas construites et rebutées dans le bas des cadres ou sur un bout de coté, mais
là où les abeilles ont envie de les construire. -Cela peut-être aussi bien
(c'est mieux) en
plein milieu du couvain femelles que sur un tiers du cadre, ce qui au fond,
apporte de la chaleur au couvain d'abeilles et évite même
une perte de chaleur. Les mâles jouent donc un rôle
prépondérant dans la thermorégulation du couvain et contribuent à un équilibre
remarquable des colonies.
**www.abeille-et-nature.com/index.php?cat=vie-des-abeilles&page=faux_bourdons
-Le bourdon, (Le
vrai ,rien a voir avec abeilles) lui, se distingue en particulier
de
l’abeille domestique par sa taille plus imposante et par la forme massive de son
corps. Celui-ci est très poilu et semble couvert de velours noir et jaune,
parfois orangé. Son bruit spécifique lorsqu’il est en vol, le bourdonnement, est
très impressionnant; d’ailleurs. A cause de leur nom, le bourdon est
souvent considéré comme le mâle de l’abeille domestique qui est
le faux-bourdon.
-Le bourdon est tout aussi docile que l’abeille, mais il n’est pas élevé
par les apiculteurs du fait de sa mièvre production de miel. Contrairement à
l’abeille domestique, les bourdons ne meurent pas après avoir piqué.
-*les photos viennent de Google image! Sauf une
repérée -
- Suite Communication
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