- l’abeille noire Fait son grand retour
en Sicile.
-Alors que la population mondiale d’abeilles s’effondre à un rythme alarmant, a la différence de l’abeille
domestique européenne, l'abeille sicilienne résiste en effet aux attaques du varroa destructor, le parasite responsable incriminé
dans leur raréfaction. Un espoir pour la survie de ces précieuses pollinisatrices, indispensables à la biodiversité.
- L'abeille de Sicile est une sous-espèce d'abeille domestique.
-Son aire de répartition naturelle est la province de Trapani. Les
abeilles ne sont pas toutes jaunes et noires, en réalité l'abeille "ligustica", la plus répandue en Italie, est aussi appelée abeille
italienne. En Italie, ils existent aussi des abeilles foncés, grises ou même
complètement noires, qui ressemblent morphologique mentaux abeilles noires africaines, qui se distinguent, pour leur haute agressivité. L’abeille noire sicilienne (Apis mellifera siciliana) a un abdomen très foncé, un duvet
jaunâtre, et les ailes sont plus petites. - Elle a peuplé la Sicile pendant des millénaires et après elle a été
abandonnée au cours des années 70, quand les apiculteurs siciliens ont remplacé les anciennes ruches en bois de ferla, utilisées pour les abeilles noires, et
ils ont commencé à importer les abeilles ligustica du Nord de l'Italie.
Dans ces années-là, l'abeille sicilienne a risqué l'extinction complète, évitée grâce aux études de l'entomologiste sicilien Pietro Genduso, qui l'a étudiée
pendant des années après la classification de Montagano en 1911.Genduso a
transmis cette passion à un jeune étudiant, Carlo Amodeo, qui est toujours le seul éleveur de reines d'abeille sicilienne, et il est aussi inscrit dans le
registre national. Les vieilles ruches des abeilles noires siciliennes ont été trouvées dans une ferme à Carini, où un vieux paysan apiculteur produisait du miel en utilisant cette ancienne méthode.
- L’apiculteur, n’est pas n’importe qui: il est celui qui a, entre autres,
largement contribué au sauvetage de Apis mellifera sicula – plus communément appelée abeille de Sicile
– après les importations sauvages sur l’île de plusieurs sous-espèces d’abeilles noires dans les années 1930 et 1980. L’histoire tient du miracle : “En 1987, il
a trouvé chez un vieux paysan trois colonies d’abeilles siciliennes qui avaient survécu à une négligence totale. Elles étaient douces et n’avaient pas succombé
au parasite varroa. Cette rencontre a été un véritable choc, l’amour au premier coup d’œil ! Une étude par électrophorèse indiquait une pureté de la race de 90
%… il a donc commencé par les isoler sur l’île d’Ustica, où il n’y avait pas de risque de métissage, et au terme d’un patient travail de sélection qui a duré
plusieurs années, il a réussi à isoler deux lignées – cela lui permettait de
démarrer l’élevage et d’éviter les problèmes de consanguinité. Aujourd’hui, il a atteint un niveau de pureté de 100 % et il possède plus de 1800 ruches,
réparties sur les îles (Ustica, Filicudi, Vulcano, NDR) et dans les provinces de l'île.”
- Les ruches contenaient des familles d'abeilles que Carlo Amodeo, (après
avoir décidé de pratiquer l'apiculture professionnel) , a conservé à l'isolement sur les îles Vulcano et Filicudi. L'abeille noire sicilienne est très docile,
tant qu'; il n'est même pas nécessaire d'utiliser de masques dans les opérations
d'extraction du miel, elle est très productive aussi aux hautes températures, même avec une température supérieure aux 40°, quand les autres espèces ne
produisent pas. -En plus, l'abeille noire sicilienne développe précocement son couvain, entre décembre et janvier, en évitant de cette façon le bloc
hivernal du couvain, qui est commun parmi les autres espèces, et elle consomme
moins de miel par rapport aux autres abeilles. Toutes ces caractéristiques ont été confirmées après plus de vingt ans de recherches sur l'abeille noire locale
et deux études de comparassions avec l'abeille ligustica menés par Carlo Amodeo
en collaboration avec l'Institut de biologie cellulaire de l'Université des études de Palermo et le CRA-API de Boulogne.
- Cet Apiculteur engagé, Carlo
Amodeo est parvenu à
sauver de l’extinction cette espèce autochtone, dont il ne restait plus que
quelques colonies à la fin du XXe siècle. À la différence de l’abeille
domestique européenne, l'abeille sicilienne résiste en effet aux attaques du
varroa destructor, le parasite responsable incriminé dans leur raréfaction. Un
espoir pour la survie de ces précieuses pollinisatrices, indispensables à la biodiversité.
-Récemment sauvée de l'extinction, l'abeille noire sicilienne pourrait représenter un espoir face à la disparition accélérée
du précieux pollinisateur. -Dans les années 70 et 80 l'abeille sicilienne a
risqué l'extinction complète. Aujourd’hui, le maître des abeilles siciliennes possède plus de 1800 ruches, réparties sur les îles éoliennes au nord-est de la
Sicile devenues les uniques sanctuaires de celles qu’il surnomme “ses impératrices”. (des abeilles noires). -Il est vrai que
l'abeille noire sicilienne, exempte de variabilité génétique,
est un trésor à faire rêver n’importe quel apiculteur. Originaire d’Afrique,
cette sous-espèce est douce et calme, et élève son couvain de septembre à fin juillet. Elle est si peu agressive, lorsqu’elle n’est pas métissée, que le berger
des abeilles peut la manipuler à mains nues sans vêtement de protection ! Elle produirait, en outre, selon Carlo, plus de miel et de propolis que sa cousine,
et ce, même aux heures les plus chaudes de la journée. C'est une abeille qui sait se défendre face au frelon oriental (Vespa orientalis). “Elle cesse tout
simplement de voler aux heures où le prédateur est le plus actif”,
-Mais ce dynamisme présente quelques inconvénients…
Adaptée au climat subtropical, l’abeille sicilienne ne supporte pas les climats
froids. Elle demande par ailleurs une surveillance constante : dès le mois de décembre, elle occupe déjà 8 ou 9 cadres ! Elle se montre donc volontiers
essaimeuse : il n’est pas rare de découvrir dans une ruche plusieurs centaines de cellules royales, voire des reines non
**rustica.fr/blog-redaction/sicile-abeille-imperatrice,13610.html
- Au quaternaire, l'ère qui a vu entre autre
l'apparition de l'homme sur la planète, on assiste vers environ moins 10 000 ans à une grande période de glaciation. La descente des glaciers fut un changement
climatique qui bouleversa la vie des hommes, des plantes et des animaux. Les
abeilles qui avaient colonisé l'Europe du Nord, chassées par le froid, sont réfugiées dans le sud de la France et en Espagne. La masse glaciaire installée
sur les montagnes des Alpes et des Pyrénées ont isolé des abeilles dans la zone actuelle du sud de la France. Ces abeilles rescapées des glaces sont devenues
les abeilles noires. Quand la masse glaciaire est ensuite remontée vers le nord, les abeilles noires ont remonté elles aussi et colonisé leur aire actuelle qui
s'étend jusqu'en Scandinavie.
-Les abeilles noires
sont issues d'une sélection imposée par des conditions environnementales très dures, elles
se caractérisent par des capacités naturelles de résistance et de sobriété acquises au cours de ce scenario qui l'a vu naître. Les colonies d'abeilles
noires des Cévennes qui ont survécu à l'état sauvage à une phase d'abandon partiel ou total des ruchers de ruches troncs sont les descendantes directes de
ces abeilles rescapées de la dernière glaciation, du refuge que les abeilles avaient trouvé dans le Sud de la France.
- Ce sont des « championnes de l'évolution » qui
méritent toute notre attention. - Un peu partout sur la toile il se colporte un certain nombre de fausses
affirmations et d'allégations fantaisistes quant à cette sous-espèce d'abeille endémique sur notre territoire français et une grande partie de
l'Europe, A commencer par l'agressivité ! - Une abeille noire n'est pas plus agressive que
la plus douce des abeilles du monde "L'agressivité" (quand agressivité il y a) de cette abeille est essentiellement liée à la conduite de l'apiculteur lui-même
et surtout son manque de vigilance par rapport aux croisements de ses essaims. Vient ensuite le manque de biodiversité interdisant à l'abeille de constituer
des réserves naturelles de nourriture ou bien quand l'apiculteur prélève la
hausse à miel alors que les abeilles n'ont pas suffisamment de réserves dans les cadres de corps.
-En n'effectuant aucune sélection, en faisant féconder ses reines n'importe où,
les faux-bourdons des alentours s'en donnent à coeur joie, cela donne droit à des métissages et la perte du patrimoine génétique de base dont font
partie les gênes liés à la douceur. Plus une abeille est croisée, plus elle dégénère dans les
domaines suivants:
- agressivité
- longévité
- maladies
- besoins fréquents en nourriture et traitements
- l'essaimage naturel jusqu'à parfois 2 fois en saison
- improductivité... -Différences entre ses insectes utiles et tueurs.
- Il est dommage que les métissages se multiplies cause rivalité entre les
apiculteurs.
.En effet, certaines espèces fond plus de miel et plus facilement, mais
demandent plus de soins... et le soin, c'est du travail et ... alors pas de
pitié pour les abeilles! certains vont même à couper
les ailes des reines pour éviter qu'elles entraînent un essaimage, laissent
les ruches trop près les unes des autres. et pour le miel industrielle on ne
regarde pas a écraser les abeilles qui sont sur les cadres qui passent
dans les racleuses de miel!
-Suite- Remarques abeilles
-
ou Retour Abeilles
-rorov59@hotmail.com
--2022rectif.vr |