-La ruche : une véritable usine: C'est une usine de transformation et de stockage. Ces insectes exercent des tâches différentes à des âges différents.

-L'abeille est un insecte capable de s'adapter  parfaitement aux différents rôles qu'elle assumera au cœur de la ruche au cours de sa courte vie..
Pour entretenir, défendre, ventiler, nourrir, transformer, chercher de nouvelles fleurs, récolter, manutentionner, pondre,  Il faut  se spécialiser voir même se transformer pour mener toutes ces taches. Tout fonctionne correctement grâce à une organisation hiérarchisée.

abeilles

Reine adulte - Ouvrière Adulte - Faux bourdon mâle -Certains ouvrages détaillent exagérément les fonctions des abeilles et distinguent jusqu'à 15 fonctions, organisées selon un calendrier précis. Les choses semblent plus complexes que cela. Dans la mesure où la physiologie de l'abeille le permet, il y a une certaine flexibilité dans l'organisation de ces taches. Une nourrice ne sera jamais gardienne et une butineuse ne fera jamais de gelée royale. Mais en cas de nécessité les gardiennes grâce à l'hormone d'alerte peuvent recruter des abeilles de plus de 12 jours pour la défense de la ruche. De même, en cas de coup de chaud presque toutes les abeilles peuvent jouer le rôle de ventileuse.

-Spécialisation et organisation  du travail des abeilles dans la ruche.

-Les abeilles ouvrières sont les plus petites et les plus nombreuses de la ruche. Leur nombre peut atteindre les 100 000 durant l'hiver, et elles ne sont pas moins de 30 000 durant l'été. La Nymphe âgée de 15 jours. Tout au long de sa courte vie,  elle verra l'expression de ses gènes changer en même temps que ses taches au services de la ruche. Suivant l'âge de ces abeilles au cour de leur vie, elles deviennent capable d'exercer certaines  fonctions bien définies dans l'organisation du travail de la colonie.  

- Qui est Reine ?: Il y a deux situations possibles à l'origine de "l'élection" d'une nouvelle reine :

 lorsque l'ancienne meurt de vieillesse ou lorsqu’elle part avec la moitié de la colonie quand  la ruche devient trop petite : ce phénomène est appelé l’essaimage et a lieu vers la fin du printemps ou en été lorsque l’activité est à son maximum. Dans les deux cas, les ouvrières de la ruche se retrouvent sans reine. Ce qui est ennuyeux!  car seule la reine pond et les ouvrières ne vivent pas longtemps. Pour éviter ça, dès qu’elles sentent que la reine va partir ou mourir, elles choisissent 3 à 5 larves. Elles leur construisent des loges royales, c’est-à-dire des alvéoles plus grandes que ceux des autres larves, et, surtout, elles ne vont nourrir ces larves qu’avec de la gelée royale.(C'est un problème a surveiller, bien regarder cette activité) .

-Elle sort de sa cellule royale au bout de 15 à 16 jours passant de  l'état d'œuf à celui d'insecte complet. Des sa naissance elle part à la recherche d'autres reines et les tue pour être la seule reproductrice de la colonie.  elle sort de la ruche une première fois pour un vol de reconnaissance.              Source: www.insectes.org/insectes/questions-reponses.html?id_quest=10

-La Reine: Depuis la ponte de l’œuf, il ne lui faudra que 16 jours à la reine pour émerger de sa cellule royale. Elle commencera ses vols de fécondation entre l'âge de 6 à 10 jours. Au 6 ème jours de sa naissance, arrivée à sa maturité sexuelle, la reine effectue son dernier vol.  Elle sort de sa ruche  est s'éloigne de celle-ci. une nué de mâle la poursuit et en plein vol à une dizaines de mètres du sol elle s'unit à environ une douzaine de mâles (faux boudons) la copulation signe l'arrêt de mort des faux bourdons le phallus étant arraché pour servir de bouchon pour retenir le sperme emmagasiné dans la spermathèque de la reine. le sperme restera vivant jusqu'à la mort de la reine.

-La reine sera alors la seule  pondeuse de la ruche, c’est elle qui donne naissance à toutes les abeilles. Elle est donc la seule féconde de la ruche. En haute saison, elle pond environ 2000 à 2500 œufs par 24 heures, ce qui représente une fois et demi son poids ! L'œuf fécondé est pondu par la reine au fond d’une cellule. Il éclot trois ou quatre jours après la ponte. La larve est d’abord nourrie avec de gelée royale, liquide sécrété par les glandes nourricières des ouvrières, puis d'un mélange de pollen et de miel. Dix jours après la ponte, la larve a fini sa croissance, la cellule est close d'un opercule de cire. La larve s’enveloppe d’un cocon. Douze jours plus tard, une jeune abeille sort enfin de sa cellule, elle a sa taille et son aspect.

**Sources :/planet-vie.ens.fr/thematiques/developpement/controle-du-developpement/la-differenciation-des-abeilles-en-reines-et

-La Reine est en permanence entretenue, soignée, toilettée, nourrie bichonnée par 6 à ouvrières. Elle sécrète de nombreuses phéromones dont l’influence s’avère extrêmement importante pour l’organisation de la colonie en favorisant le butinage, la construction de la cire ou l’élevage du couvain. Sa simple présence maintient la cohésion et la stabilité de la colonie.

- L'ouvrière, Elles le sont toutes sauf la reine et les mâles. Elles ont une multitude de fonctions. De l'émergence de l'alvéole jusqu'à sa mort l'abeille ouvrière va effectuer différentes taches. L'ordre de ces taches suit des impératifs biologiques mais peut, dans une certaine mesure, s'adapter aux besoins de la ruche. Avant de devenir ouvrière ,la jeune abeille mendie de la nourriture auprès d’abeilles plus âgées.

Une même ouvrière est capable de réaliser les différentes tâches nécessaires à la colonie. Néanmoins, le répertoire comportemental est fonction de l'âge de l'ouvrière et des besoins de la colonie à un moment donné. Toute la régulation des tâches se fait par la sécrétion de phéromones par les différents individus.

-La nettoyeuse Les 3 premiers jours, dès sa sortie de sa cellule de cire elle est prête à servir la colonie. Durant sa courte vie, quelques semaines pour une ouvrière naît en été, elle changera sans cesse de fonction. La première est celle de nettoyeuse.

-Le nettoyage consiste à supprimer les débris (morceaux de cire, abeillesparties d'abeilles, grain de pollen, etc.) et les fèces laissées par les nymphes écloses. Les lambeaux des opercules qui fermaient les cellules sont ignorés par les jeunes nettoyeuses; elles sont enlevées par les nettoyeuses plus âgées.   Puis le fond et la paroi de la cellule est léché et poli. rien que la préparation d'une cellule prend environ 40 minutes et 15 à 30 ouvrières y travaillent. D'autres encore reconnaissent et évacuent les cadavres. Ces évacuations sont effectuées au cours des sorties qui précèdent les vols de butinage.  - La nourrice, Du 3ème jour au 10èmeabeilles jour, Seconde tache des ouvrières : maintenir au chaud et nourrir les larves et la reine. Ce sont les nourrices qui produisent  grâce à des organes spéciaux la gelée royale et seulement entre le 4e et le 14 ème jour de leur vie. C'est en étant nourrie exclusivement de gelée royale qu'une larve ordinaire donnera une reine.  Les autres après 3 jours de gelée royale n'auront plus qu'un mélange de pollen, de miel et d'eau.
Il y a plus d'inspections que de nourrissage: la proportion pour une seule larve peut aller jusqu'à 7000 inspections pour environ 1100 nourrissages. La nourrice nourrie (aussi) certaines abeilles plus âgées par trophallaxie.

-Des Ventileuses  du 7 ème au 21 ème jour  -La ventilation de la ruche crée un courant d'air permettant de diminuer l'hygrométrie, le taux de CO2 et la température intérieurs de la ruche. Ce climat favorise la déshydratation du nectar. Pour ce faire, les abeilles ventileuses, d'un âge moyen de 18 jours, se placent à la sortie de la ruche, abdomen pointé vers le haut et battent des ailes. Le travail des ventileuses est souvent coordonné avec celui des porteuses d'eau. L'apport d'eau et le courant d'air permettent d'abaisser la température dans la ruche afin d'assurer le développement  du couvain (entre 32° et 36°.      

-La gardienne, Entre le 15 et le 26 ème jour est dédiée à la surveillance de l'entrée  de la ruche (ici gauche en rang serré)  En cas d'alarme, la gardienne adopte une posture d'intimidation. Tête et pattes antérieures relevés, elle repousse les attaques des guêpes, frelons, fourmis et autres abeilles étrangères, trahis par leur phéromones (Chaque abeille porte l'odeur de sa ruche qui sera ou non reconnue par la gardienne)
-Plusieurs techniques d'attaques suivant l'ennemi: piqûres, morsures, ventilation contre les fourmis, les guêpes sont le plus  souvent agrippées et violemment secouées. Ensuite elle peut secréter des phéromones d'alerte (ici image) qui amèneront le renfort des ouvrières.

Finalement, la défense suprême consistera en une piqûre avec injection de venin. L'ouvrière qui a piqué avec son dard un ennemi en meurt.

- 1: A l'approche d'un danger (exp. frelon) Les gardiennes se placent en rang serré, en position de défense et d'intimidation.
- 2: Elles inspectent chaque abeille revenant de butinage.
- 3: A l’appel des gardiennes les abeilles se placent en rang serré, en position de défense, elles se positionnent en groupe sur les 4 pattes arrières, les 2 pattes de devant en l’air, mandibules en avant et antennes relevées.       Sources - Image  darrigan.net/blog/garde-renforcee-contre-frelons/#sthash.deSfh0zb.dpbs     &nbs et .api-bxl.be/index.php/les-metiers-de-la-ruche/gardienne.

  -La manutentionnaire ou magasinière, du 9 ème au 12 ème jour.Lorsqu'une butineuse revient à la ruche chargée de nectar ou de pollen, elle livre son fardeau à une abeille manutentionnaire,  Le nectar est aspiré par la receveuse des pièces buccales que la butineuse laisse ouvertes. La receveuse régurgite et ingurgite le nectar à de nombreuses reprises. Le but est de déshydrater le nectar pour en faire du miel. L'opération s'arrête quand le nectar  ne contient plus que 18% d'humidité,  en même temps elle ajoute des enzymes nécessaires à la fabrication de ce miel.

-La maçonne (Bâtisseuse) ou domestique du 11e au 15ème jour. Elle sort enfin pour effectuer ses premiers vols,  apprenant à s'orienter et à retrouver sa colonie. ses glandes nourricières régressent, tandis que les cirières se développent, elles participent à la construction  des alvéoles. Puis a partir du 12 au 18ème  jour Les glandes cirières de ces ouvrières produisent de petites écailles de cire qui sont malaxées avec de la salive et mises en place, la chaleur produite par les abeilles au travail fait monter la  température de la ruche à 45°; température idéale pour le travail de la cire
-Puis les glandes cirières s'atrophiant à leur tour, elle devient domestique,  s'occupe de l'entretien de la ruche - nettoyage , rejet à l'extérieur des cadavres, calfeutrage des fentes, accueille les ouvrières au retour des sites de récolte. remplit les cellules de stockage, ventile la colonie. Elle construit les alvéoles sur les cadres que l'apiculteur lui aura préparés.  Les réparations, l'opèrculation avec de la cire et le colmatage avec de la propolis sont exécutées par des ouvrières de tous âges. Ce sont des activités individuelles.

-La butineuse, A partir du 20 ème jour jusqu'a sa mort. Ouvrière prête à butiner abeillesapprend des plus anciennes les codes indiquant les sources de nourriture et commencent à accompagner les éclaireuses, avant de voler de ses propres ailes.

-Certaines, particulièrement habiles, se spécialiseront comme porteuses d'eau, au risque de se noyer: elles rapporteront le précieux liquide qui servira à diluer le miel pour nourrir les larves et à refroidir la ruche.

-La butineuse est chargée  de récolter dans l'environnement proche les éléments nutritifs nécessaires à la colonie.  Elle transporte son  butin jusqu'à la ruche en y ajoutant de l'enzyme.
 -Cette activité démarre à un âge moyen de 20 jours. Si c'est la distance parcourue en vol qui détermine sa longévité, on estime en moyenne la longévité d'une butineuse à 3 ou 4 semaines et meure à la tache.

Les éclaireuses. à la fin de leur vie. Et bien il y a d’autres abeilles qui sortent, et qui ne rapportent rien. . Ce sont les plus résistantes et les plus expérimentées des butineuses. Ce sont les éclaireuses.

- Elles partent dans toutes les directions à la recherche des champs mellifères existants sur le moment. Lorsqu’elles trouvent un endroit plein de fleurs intéressantes, d’un coup d’aile, elles reviennent à la ruche, et expliquent à toutes les butineuses présentes dans la ruche, ou il faut aller. Parfois d'autres éclaireuses disent STOP il y a danger. Ce sont elles également qui , fin juin, lorsque la colonie se sépare en deux pour essaimer, cherchent le meilleur emplacement pour la futur ruche. Elles viennent alors "danser" leurs propositions sur l'essaim. la plus convaincante est suivie peu à peu par toute la société.

Voir :Plus loin la  page communication dans  la page qui suit.

-Les faux-bourdons, le mâle des abeilles.

-Les faux bourdons (voir ci dessous), Il est plus grand et plus massif que les ouvrières, Sa taille, cependant n’atteint pas celle de la reine. Ils n’ont pas d’aiguillon et d’organes nécessaires à récolter leur propre nourriture. Leur unique fonction est de féconder la jeune reine. (dans la nature le male participe à certains travaux. Il y a pas  de limite dans la quantité de male .
-Les faux bourdons naissent de mi-avril à fin juillet. Ils sont surtout présents en juin au moment des essaimages et des vols nuptiaux. En août, quand l’approvisionnement en nectar diminue ils sont chassés de la colonie et tués par les ouvrières." Ils n’effectuent aucune tâche dans la colonie. C’est la raison pour laquelle ils sont chassés à la fin de la saison du butinage.
-La durée de vie d’un faux bourdon est de 21 à 32 jours, depuis le printemps jusqu’au milieu de l’été. Cependant, à la fin de l’été et en automne, il peut vivre jusqu’à 90 jours abeilles -Les faux-bourdons (ici la femelle et le mâle qui est un faux-bourdon) ne font pas que gueuletonner, mais ils contribuent à la stimulation des abeilles dans la ruche. Et si "en me faisant un film" (dit un Apiculteur!)  les abeilles devenaient encore plus travailleuses pour satisfaire ces "Messeigneurs" ?  

 -De là, à penser qu'elles pourraient être plus amoureuses, il n'y a qu'un pas. Alors après des recherches il constata qu'avec sa technique des cadres à jambage, que les abeilles produisaient  plus de miel et qu'elles n'ont pas essaimaient.  

-Ce cadre à jambage permet ainsi de réduire l'essaimage. Lorsque que la population des mâles est suffisante, la reine n'en produit pas plus, les cellules à mâles deviennent alors des lieux de réserve pour le couvain ce qui est un avantage énorme. -Le cadre à jambage peut-être placé au milieu du couvain car, contrairement à un cadre de cire gaufrée, il ne jouera pas le rôle de cloison et la reine pourra très facilement passer à travers.

-Développé par Bernard Nicollet et testé depuis 2005, le cadre à jambage possède de nombreux avantages. Il participe au bon fonctionnement de la ruche en laissant les abeilles satisfaire leur instinct de bâtisseuses (limite le phénomène d'essaimage) et organiser la ponte comme elles le souhaitent.

- Il a été constaté également que les reines vivaient en moyenne une saison de plus que les ruches témoins, et cela s'explique parfaitement, en pondant d'avantage de mâles au cours de sa vie, la reine économise grandement sa spermathèque, puisque les œufs mâles ne sont pas fécondés.

-Enfin, je puis affirmer (dit Bernard N)  maintenant que les cellules à mâles ne sont pas construites et rebutées dans le bas des cadres ou sur un bout de coté, mais là où les abeilles ont envie de les construire.  -Cela peut-être aussi bien (c'est mieux) en plein milieu du couvain femelles que sur un tiers du cadre, ce qui au fond, apporte de la chaleur au couvain d'abeilles et évite même une perte de chaleur. Les mâles jouent donc un rôle prépondérant dans la thermorégulation du couvain et contribuent à un équilibre remarquable des colonies.
**www.abeille-et-nature.com/index.php?cat=vie-des-abeilles&page=faux_bourdons

 -Le  bourdon, (Le vrai ,rien a voir avec abeilles) lui, se distingue en particulier de l’abeille domestique par sa taille plus imposante et par la forme massive de son corps. Celui-ci est très poilu et semble couvert de velours noir et jaune, parfois orangé. Son bruit spécifique lorsqu’il est en vol, le bourdonnement, est très impressionnant; d’ailleurs.  A cause de leur nom, le bourdon est souvent considéré comme le mâle de l’abeille domestique qui est  le faux-bourdon.

 -Le bourdon est tout aussi docile que l’abeille, mais il n’est pas élevé par les apiculteurs du fait de sa mièvre production de miel. Contrairement à l’abeille domestique, les bourdons ne meurent pas après avoir piqué.

-*les photos viennent de Google image!  Sauf une repérée -   

   - Suite Communication

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