-Le Déclin des pollinisateurs"  (Abeilles etc.)

   Les insectes pollinisateurs sont responsables de la pollinisation de 80 % de la flore sauvage et de nombreuses plantes vivrières. Les spécialistes veulent mettre en évidence les menaces sur ces insectes, et l’impact que leur disparition pourrait avoir sur la biodiversité.

-Ces insectes pollinisateurs sont gravement et directement menacés par les diverses actions humaines Et notre agriculture en dépend. Pour les abeilles sauvages, il s’agit essentiellement d’une conséquence du remembrement et de la fragmentation des habitats naturels de ces abeilles ( Steffan-Dewenter et Tschantke 1999 ; Steffan-Dewenter et al. 2002). Et pour l’ensemble des espèces, c’est-à-dire pour les abeilles domestiques, les bourdons et les abeilles sauvages : il faut incriminer les changements de rotation – la réduction des surfaces de légumineuses fourragères par exemple

 – l’intensification des pratiques agricoles (Banaszak 1995), et les applications de plus en plus fréquentes et nocives de pesticides.

- Il est temps de remédier a tout ça!
-La végétalisation est essentielle pour permettre tout à la fois de lutter contre les îlots de chaleur, de stocker le carbone, de ramener la biodiversité et d'offrir un cadre de vie agréable aux riverains.

-Pour que tout ça ait un impact sur le territoire, il faut que ce plan soit global. L plus important concerne les insectes pollinisateurs. Nous avons déjà perdu 80% de nos insectes pollinisateurs ces dernières décennies. Si nous continuons a ce rythme qui ne faiblit pas , il n'y en aura plus d'ici la fin du siècle. Or, sans eux, nous perdrons 80% des espèces végétales, soit 84% de celles que nous consommons. Il serait temps de revégétaliser tout ce qui peut l'être pour nourrir et accueillir ces insectes(abeilles, papillons, chenilles...

-Transformer nos zones urbaines, chaque fois qu'un aménagement le permet. Planter des arbres en choisissant des essences qui offres une floraison la plus longue que possible. Afin de permettre a ces insectes de se nourrir et de ce reproduire.

**Source: Pierre Athanaze 'Environnement,  la biodiversité et la prévention des risques.

- Les abeilles sauvages: -  et leur taux de mortalité.

Ces abeilles solitaires ne vivent pas en société

 . carte des pays avec déclin des abeilles

Sur la carte ici plus haut....: chiffres rouge = taux de mortalité en 2006/2007 - en Noir = en 2007/2008.

(Keven 1977 ; O’Toole, 1993)

-90% de nos abeilles sauvages sont de grandes  solitaires, elles n’ont pas de reine, ni ouvrière, ni colonie leur vie n'est que de 4 à 6 semaines, 1 an pour le bourdon. Elles sont solitaires, elles travaillent indépendamment, pour elles-mêmes.

-Elles ne font pas de miel non-plus – chaque goutte de nectar butinée est soigneusement mélangée avec le pollen, formant de petites boules de nourriture et stockées dans les cellules du tunnel pour les futures jeunes abeilles. Leur descendance n'est que de quelques dizaines d'individu, une centaine chez le bourdon. la femelle sauvage doit trouver seule, un endroit idéal pour assurer l'éclosion d'une nouvelle génération. Voila aussi pourquoi elle disparait car son environnement change et disparaît  : béton, cultures intensives, pesticides, feux, etc.  Elles ne sont pas agressives envers les humains.

-Elles n’ont pas de stock de miel à défendre. Plus de la moitié n’ont même pas de dard.  Ils faut environ un millier de fleurs pour produire une seule abeille sauvage. Avec notre mode de vie. Nous devinons bien que ces abeilles ont de moins en moins de chance de survire à l'homme.

-Nous avons l'habitude de voir un nid d'abeilles à miel ou de bourdons actifs toute la saison entre le printemps et l'automne. Nous pouvons croire que ce sont les mêmes abeilles travailleuses, mais sauf pour la reine, la plupart des abeilles à miel ne vivent qu'environ 6 semaines (jusqu'à trois mois en hiver).

- Ces abeille  sont  farouches, mais  elles ne sont pas agressives envers les humains et préfèrent fuir l'Homme et donc presque invisibles à nos yeux, souffrant directement de nos gestes et de notre négligence.  Les pesticides, par nos  mains, coupe de gazon,  au sein de nos jardins (où elles se réfugient). Nous leur ôtons alors, leur habitat naturel sans même nous apercevoir.

 

                    Abeille solitaire                     Nid au sol   
- Leur phase volante n'est présente qu'une seule fois par an.
L'espérance de vie des femelles est entre 2 et 10 semaines (selon l'espèce), les mâles moins, voir des jours. Le reste du temps elles sont en phase larve et/ou phase cocon.
- Pour les abeilles solitaires, elles sont seules, par définition - même si elles sont souvent grégaires et plusieurs nids ont été retrouvés grouper dans la même zone (un agrégat)
-Si nous voulons encourager la nidification des différentes abeilles solitaires, pour repeupler les espèces, ou même pour les encourager dans nos vergers, il faut que nous sachions quand elles arrivent, et de quoi elles ont besoin pour leurs nids.

- Les nids des abeilles solitaires.
-L'autre "fait" intéressant est que 70% des abeilles solitaires font leur nid dans la terre (les abeilles terricoles ou 'mineurs') recouvert de peu de végétation ou dans les pelouses, aux zones ensoleillées (des buttes ou des talus)
 -Les autres 30% font leurs nids hors-sol et cherchent dans leur habitat naturel : les tunnels d’autres insectes(creusés par les xylophages par exemple), le bois mort (Abeilles 'xylicoles'),  les tiges de bois creux (Abeilles 'caulicoles') comme les ombellifères et les roseaux,  les fissures des rochers creusés par l’érosion, les tiges à moelle (Abeilles 'rubicoles') comme le ronce, framboisier, sureau, fusain, rosier et buddléia.-Or le bois mort est coupé pour le chauffage, les vieilles tiges de plantes balayées dans nos jardins, tout cela conduit à une pénurie sévère de leur habitat naturel. Par conséquent, nos abeilles, en désespoir de cause, finissent par trouver refuge dans des cavités  comme, les trous d'aération des fenêtres. etc.

-EXEMPLES : les tunnels d’autres insectes (creusés par les xylophages par exemple),
-le bois mort (Abeilles 'xylicoles'),
-les tiges de bois creux (Abeilles 'caulicoles') comme les ombellifères et les roseaux,
-les fissures des rochers creusés par l’érosion,
-es tiges à moelle (Abeilles 'rubicoles') comme le ronce, framboisier, sureau, fusain, rosier et buddléia.

Source  Sciences et avenir , Tv, et  www.abeillessauvages.com/ 

La recherche d'un possible effet cocktail de pesticides est démontré sur les Bourdons qui sont exposés à plusieurs pesticides quand ils butinent d'un champ à l'autre sont fortement fragilisés, au point de menacer la survie de la colonie. il est démontré une perte d'orientation,  une récolte plus faible en pollen, morts prématurées et massives.
.Les bourdons (d'une quarantaines de ruches) de cette expériences ont été équipés d'une micro puce, puis exposés à 2 pesticides différents (courants et connus ) à faibles doses comme dans les champs, en groupe ou individuellement à un ou à l'autre ou aux 2.  

-CONCLUSION: Chez les insectes exposés, au labo et encore dans les champs, se sont égarés à la proportion de 50% contre le groupe témoins. Les ouvrières affamées ont délaissé les larves, les naissances ont chuté. Les premiers effets de la doubles exposition e sont fait sentir au bout de 2 semaines seulement pour s'aggraver à la quatrième semaine. Il faudrait refaire cette expérience sur une durée de 96 heures souligne Nigel Raine.

-Pour commencer: évitons les apiculteurs qui utilisent l'abeille comme esclave! qui coupent les ailes des reines pour éviter de fuir. qui livrent des cadres remplies de miel avec des dizaines d'abeilles dessus, le tout passant dans les machines industrielles , sans pitié!  (D'abord sachez que le miel acheté en grande surface à faible prix et (surement)...trafiqué) le vrai miel a un coût, c'est certain!  mais vu le travail de ces insectes et celui de l'apiculteur (Sérieux) c'est normal.

-Ensuite, réduisons les pesticides, évitons de tuer ces insectes utiles. etc..

2023/08

-C'est en suivant la vie des abeilles depuis un bon moment, que je me suis inquiété de la vie des insectes, qui pour moi, diminue vite au fil du temps:  exemple! ici, nord de France, je fais des photos gros plans d'insectes ,surtout dans les jardins de la ville .  depuis 7 ans. (abeilles papillons coccinelles, .etc.) Je constate : cette année, très peu d'abeilles, papillons blancs encore assez , coccinelles aussi, bourdons diminués, oiseaux très diminués. (rouges gorges, mésanges, pinsons, chardonnés), Grives ..pas vu cette année, alors que chaque année il y en a, les pies>, moins. les corbeaux encore pas mal!.. Alors pour moi, OUI je constate une diminution de tout!  (i y a bien eu un moment avec quelques passages d'abeilles, mais sur une très courte durée, disons presque rien entre deux! -  Es ce vrai ce déclin ?

 La disparition des populations d’insectes pourrait non seulement menacer l’équilibre et la sauvegarde de nos écosystèmes, mais également être gravement préjudiciable à la santé humaine et à la sécurité alimentaire, particulièrement avec la disparition des insectes pollinisateurs.

-je vois que Sciences Avenir, publie des résultat de plusieurs études sur ce sujet : j'en profite.

-L’extinction de masse du monde vivant que nous sommes en train de vivre n’épargne personne. Pas même les insectes, animaux mal-aimés et encore plein de mystères, qui représentent la moitié des organismes vivants sur Terre.
-Leur taux d'extinction est 8 fois plus rapide que celui des mammifères, des oiseaux ou même des reptiles. Un phénomène qui n’est pas près de s’arrêter :

-Selon les projections scientifiques, le nombre total d’insectes présents sur Terre devrait continuer de diminuer de 2,5% par an pendant les prochaines années.

- Il faudrait: s'attaquer a ses causes principales, l'utilisation de pesticides dont certains sont très toxiques, garder les espaces naturels et ne pas les remplacer par de l'artificiel. Nos insectes sont soumis à une épreuve d'autant plus rude qu'ils sont menacés par l'arrivée d'espèces invasives., tel le moustique tigres, le frelon asiatique, chenille processionnaire importés partout dans le monde. etc.
-Source **www.nowuproject.eu/fr

-textes  raccourcis! mélangé avec Sciences et Avenir

- En 27 ans, Il y a eu une chute de 76% de la biomasse d'insectes volants.   (étude allemande) .

-Une autre étude allemande a conclu qu'entre 2008 et 2017, les prairies allemandes avaient perdu en moyenne les deux tiers de leur biomasse (insectes, araignées, cloportes...)
- Les forets avaient vu cette même biomasse diminuer de 40%. d'autres études en Europe ont abouti au même constat. Une ,autre, étude, dans une foret de (luquillo -Porto Rico) de 1976 à 2013 a constaté pour sa part une diminution de 75% à 98% de la biomasse d'insectes et araignées capturés dans cette période..  Il n'y a pas de raison de penser que cela se mieux ailleurs, On ne peut pas affirmer que le déclin des insectes est généralisé à l'échelle de la planète.
** source: Sciences et Avenir. (textes raccourcis)

Pointées du doigt, ainsi que le changement climatique. Les insectes exposés aux pesticides sont donc encore moins tolérants aux vagues de chaleur que les insectes non exposées. Reste que les effets du changement climatique sont appelés à s'intensifier et donc à soumettre les insectes à des phénomènes extrêmes.
** source: Sciences et Avenir. (textes raccourcis)

-(chaud ou froid - hiver -été- climat -décalage entre l'activité des végétaux et celles des insectes.)

-C'est simple: si, en été, il fait trop chaud, la chaleur fragilise les insectes . Si l'hiver est, aussi trop chaud, nombre d'insectes n'entrent plus en diapause ( c.a.d. "La diapause est un état de vie ralentie survenant à un stade donné du développement d'un insecte (embryon, larve, nymphe ou adulte). La diapause, se caractérise par un métabolisme extrêmement réduit qui permet à l'insecte de survivre sur ses réserves dans un environnement défavorable, en général pendant la saison...") Ces insectes sont donc actifs durant cette saison, ils s'épuisent et risquent, vite de succomber. Même si ils survivent leur espérance de vie sera moins longue, et, surtout, ils se reproduiront moins.
- le décalage entre l'activité des végétaux et celles des insectes.  Si l'insecte ne suit pas le rythme de la plante, il risque de ne plus trouver de quoi se délecter, et la plante, ne pourra plus être pollinisée et donc se reproduire.


- Ici dans le nord de France -voici un article qui a le  courage d'exister! Car c'est une bonne remarque.

-Rapport 2022 de l’Autorité environnementale
Les lacunes environnementales des projets d’infrastructures

-Dans son rapport pour 2022, l’Autorité environnementale dénonce la médiocre prise en compte, par les promoteurs de projets, des impératifs climatiques ou de mesures protégeant la biodiversité. -L’évaluation environnementale apparaît surtout comme un passage obligé.           - PAR OLIVIER RAZEMON 07 AOÛT 2023



***Images Google!

 Voici une vidéo:-Regardez cette vidéo..
-les grandes surfaces participent à ça  ! //youtu.be/uGFnC1EgDEk


-Suite Abeilles Noires

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(Résumé d'articles de Sciences et vie N790) -Révisé vr2022/08