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Les insectes pollinisateurs
sont responsable de la pollinisation de 80 % de la
flore sauvage et de nombreuses plantes vivrières.
Les spécialistes veulent mettre en évidence les
menaces sur ces insectes, et l’impact que leur
disparition pourrait avoir sur la biodiversité. Ces
insectes pollinisateurs sont gravement et
directement menacés par les diverses actions
humaines Et notre agriculture en dépend.
Pour les abeilles
sauvages, il s’agit essentiellement d’une conséquence du
remembrement et de la fragmentation des habitats naturels de
ces abeilles ( Steffan-Dewenter et Tschantke 1999 ;
Steffan-Dewenter et al. 2002). Et pour l’ensemble des
espèces, c’est-à-dire pour les abeilles domestiques, les
bourdons et les abeilles sauvages : il faut incriminer les
changements de rotation – la réduction des surfaces de
légumineuses fourragères par exemple – l’intensification des
pratiques agricoles (Banaszak 1995), et les applications de
plus en plus fréquentes et nocives de pesticides (Keven 1977
; O’Toole, 1993).
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Les abeilles sauvages
:
90% de nos abeilles
sauvages ce sont de grandes
solitaires, elles
n’ont pas de reine,
ni ouvrière, ni colonie leur vie n'est que de 4 à 6 semaines, 1
an pour le bourdon. Elles sont
solitaires, elles travaillent indépendamment, pour elles-mêmes.
Elles ne font pas de miel non-plus – chaque goutte
de nectar butinée est soigneusement mélangée avec le pollen, formant de petites
boules de nourriture et stockée dans les cellules du tunnel pour les futures
jeunes abeilles.
Leur
descendance n'est que de quelques dizaines
d'individu, une centaine chez le bourdon. la femelle
sauvage doit trouver seule, un endroit idéal pour
assurer l'éclosion d'une nouvelle génération. Voila
aussi pourquoi elle disparait car son environnement
change et disparaît : béton, cultures
intensives, pesticides, feux, etc.
Elles ne sont pas agressives envers les humains.
Elles n’ont pas de stock de miel à défendre. Plus de la moitié n’ont même pas de
dard.
Ils
faut environ un millier de fleurs pour produire une
seule abeille sauvage. Avec notre mode de vie. Nous
devinons bien que ces abeilles ont de moins en moins
de chance de survire à l'homme.
Ci dessus:
chiffre rouge =taux de mortalité en 2006/2007 - en
Noir = en 2007/2008
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La monoculture met les butineuses au régime!
exemple un champ de colza fleurit d'avril / mai et un champ de tournesols de
juillet/aout, le reste du temps ces insectes doivent chercher et voyager
plus loin pour trouver de quoi se nourrir. la zone couverte par une ruche est
encore mal estimée, elle va de quelques centaines de mètres à 4 ou 5km,
surement, suivant leur environnement floral! sachant qu'elles effectuent
plusieurs voyages et des retours charger de pollen.
Les abeilles ne sont plus ou presque plus nourries
avec leur propre miel aux propriétés
antibactériennes adapté à leurs ruche
mais avec du sirop de sucre ou de la mélasse de
maïs, ce qui les fragilisent . Il est facile de
comprendre que cela ne leur suffit pas et ne les
aide pas!
Un véritable problème
écologique (Nicolas Vereecken) pour lui, il faudrait
3 ruches au kilomètre carré pour assurer un bon
équilibre dans des milieux diversifiés au
niveau floristique ainsi la pollinisation et la
reproduction de ces insectes serait mieux respectée,
resterait à leur éviter les pesticides, les
insecticides, et les maladies ainsi que les
attaquent d'abeilles tueuses.
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Pour la pollinisation, les abeilles domestiquées,
limitée à elles seules, ne suffisent pas »,
reconnaît Bernard Vaissière. Une étude de Science
Magazine réalisée dans 21 pays confirme : entre
pollinisateurs sauvage et domestiqués il y
a « complémentarité ». « Pour produire certaines
semences de laitue, seules
des abeilles sauvages sont capables d’assurer la
pollinisation », illustre le biologiste. Un service
de la nature auquel aucun professionnel ne saurait
se substituer.
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La régression des
pollinisateurs pourrait être un des co-facteurs
explicatif de l'augmentation des allergies au pollen
(en ville notamment, car les pollens y sont moins
collectés, y sont mal fixés, à cause de
l'imperméabilisation et du manque de végétation ; es
pollens s'y dégradent, deviennent plus allergènes et
sont souvent et facilement remis en suspension dans
l'air).
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ci-dessous Photos de
moi.
Textes pris dans internet,
Sciences et Avenir
modifiés et
simplifiés par moi même |
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La
recherche d'un possible effet cocktail de pesticides
est démontré sur le Bourdon
(Résumé d'articles de Sciences et vie
N790)
Les
bourdons exposés à plusieurs pesticides quand ils
butinent d'un champ à l'autre sont fortement
fragilisés, au point de menacer la survie de la
colonie. il est démontré une perte d'orientation, <
une récolte plus faible en pollen, morts prématurées
et massives.
Les bourdons (d'une quarantaines de ruches) de cette
expériences ont été équipés d'une micro puce, puis
exposés à 2 pesticides différents (courants et
connus )à faibles doses comme dans les champs, en
groupe ou individuellement à un ou à l'autre ou aux
2.
CONCLUSION:
Chez les insectes exposés, au labo et encore dans
les champs, se sont égarés à la proportion de 50%
contre le groupe témoins. Les ouvrières affamées ont
délaissé les larves, les naissances ont chuté.
Les premiers effets de la doubles exposition e sont
fait sentir au bout de 2 semaines seulement pour
s'aggraver à la quatrième semaine. Il faudrait
refaire cette expérience sur une durée de 96 heures
souligne Nigel Raine (Londres)
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