- Le maréchal-ferrant est un artisan dont le métier consiste à ferrer
les pieds des chevaux et autres équidés et à s'occuper de leur parage ( parer
c'est (limer les sabots), ferrer c'est (poser les fers sur le sabot) à chaud ou
à froid, il soigne aussi des maladies de pieds et peut aussi faire le
dentiste (mais souvent laissé au vétérinaire).
- C'est un métier vieux de plus de 3000
ans. Il existe environ 1600 maréchaux-ferrants en France.
-Le maréchal-ferrant pratique l'art de forger et d'adapter aux sabots des
chevaux des semelles et contours protecteurs, généralement métalliques, appelés
fers afin de protéger les pieds de l'animal contre l'usure ou de remédier
aux vices d'aplomb ou de forme.
Outre la pose de ferrures courantes
, le maréchal-ferrant confectionne, en accord avec le
vétérinaire, des ferrures orthopédiques ou thérapeutiques. Il intervient auprès
de tous les équidés et aussi des bovidés.
Le ferrage des bovins de trait
est aujourd'hui rarement pratiqué.
- Le terme de « maréchal»
(au XII siècle) provient de l'ancien français Marhskalk,
d'abord pratiquement synonyme de palefrenier qui désignait un domestique qui
soignait les chevaux. Le mot a ensuite pris deux sens différents, désignant
l'artisan chargé de ferrer les chevaux ainsi que l'officier préposé aux soins
des chevaux. Le mot « maréchal-ferrant » a été créé pour distinguer ces deux
métiers.
- Au XVIIe siècle
encore, son métier est nettement
dissocié de celui du forgeron:
il a le droit de servir d'intermédiaire dans la vente des
chevaux et les soigner, par don royal en 1649, devenant ainsi le véritable
ancêtre du vétérinaire.
- Sur un plan pratique, il faut connaître les techniques de forge,
l'anatomie du pied et de la bouche du cheval, et les soins à lui apporter. Ce
métier exige donc des connaissances scientifiques associées à un esprit
pratique.

- DÉBUT: le maréchal « déferre » à l'aide de la mailloche,
du dérivoir et de la tricoise à déferrer. Il redresse les rivets puis saisit le
fer dans le bec de la tricoise et, d'un mouvement de levier, le décolle du pied
en prenant soin de ne pas abîmer la corne et la sole.
- Puis le parage : A l'aide de la rénette, du rogne-pied et de la mailloche, de la
râpe et de la pince à parer, il coupe le surplus de corne (qui n'a pas été
éliminé par l'usure du fait de la présence du fer). Photos de 1 à 3

-
Ensuite: Essai du fer en (Photos4,,5,6,7,8), donner au fer sa forme définitive,
(Sa tournure) Puis plaquer le fer chaud sur le sabot afin de visualiser les
contacts du fer avec le pied.. Après avoir était refroidi, le fer et meuler,
puis est broché à l'aide des clous, qui sont ensuite rivés (leur pointe
coupé à l'aide de la tricoise) .

** iCi au dessus 3 rangées photos de oocbo.com. Avec la
permission de ce Marechal ferrant
. -Puis un derniers coups de râpe sur
la corne qui dépasse .


- Estampe
. Outil qui sert au Maréchal ferrant. Utilisé pour percer avec le poinçon les fers des chevaux. Les
clous passerons par eux
Pourquoi ferrer un cheval ?: La corne du sabot est synthétisée
grâce à la prolifération des cellules au niveau du bourrelet périoplique, situé
juste au-dessus du sabot. - Cette croissance de la corne s'appelle avalure. La
corne pousse à la manière des ongles, de 1 à 2 cm par mois,la pousse dans
la saison chaude étant légèrement plus importante qu'en saison froide. Le sabot
se renouvelle ainsi entièrement tous les huit mois environ. Cette différence
serait une adaptation en fonction du besoin saisonnier.
- En été
les sols plus durs usent davantage, aussi, les équidés
ont besoin d'un meilleur renouvellement de leurs sabots. Mais il n'a pas été
détecté d'adaptation du taux de synthétisation de la corne en fonction de son
usure.
-En liberté, dans le milieu naturel, l'érosion de la corne compense e xactement la
pousse chez l'équidé en bonne santé. En revanche, lorsque l'animal travaille sur
un sol plus dur, parcourt des distances plus importantes que celles parcourues
en liberté, ou exécute des efforts spécifiques (sport équestre,
travail de traction), l'usure du sabot peut s'avérer plus rapide que la pousse.
Un manque d'usure ou des contraintes particulières peuvent provoquer des
déformations. Une usure trop importante de la corne induit une douleur, qui à
terme, provoque des boiteries.
-Dans ce cas, les équidés recherchent spontanément les sols plus tendres et
minimisent leurs déplacements, diminuant ainsi l'usure. La déformation du sabot
entraîne un mauvais appui du pied sur le sol. Ceci amène, à moyen terme, des
défauts de locomotion dus généralement à un effet de compensation. Ces défauts
de locomotion peuvent devenir définitifs si la forme du sabot n'est pas
rectifiée rapidement.
Source ****://goujon.marechal.pagesperso-orange.fr/materiel.htm
Les outils de maréchalerie :
1-Dérivoir 2-Dégorgeoir 3-Aimant
4-Rénette
5-Marteau de forge 6-Mailloche 7-Râpe-pieds
8- Pince à feu 9-pince à déférer
10-Râpe 11-Tricoise 12-Pince arrache clou 13-Oince à parer
14-Pince à river
15-Brochoir
16-Compas de pied
17-Pince à sonder


2-images de ://attelagepeda.info/secours1jour.html
- Les affiloirs et affûtoirs
servent à maintenir le tranchant des outils. ---Certains
maréchaux utilisent aussi une pierre à eau.
- Le boutoir
est un instrument destiné à parer la corne, bien qu'il ne soit plus guère utilisé aujourd'hui, remplacé par le
rogne pied.
- Le brochoir
est un marteau qui sert à brocher les clous.
- Le compas
de pied
sert à mesurer précisément les angles de la corne en ferrure orthopédique.
- Le dégorgeoir
sert à créer une logette dans la paroi du pied pour y enfouir le rivet.
- Le dérivoir
est destiné à redresser les rivets des clous, afin d'enlever le fer.
- L'enclume
sert à marteler les fers et à leur donner la tournure.
- La forge,
maintenant au gaz, sert à chauffer les fers pour les
tourner c'est à dire les adapter à la forme du pied.
- La mailloche,
marteau léger, souvent à tête de nylon, destiné à parer le pied. - Le marteau
à étamper
sert à rajouter un trou (étampure) au fer.
- La pince à parer
est une pince aiguisée, servant à couper la corne.
- La pince à river,
destinée à recourber l'extrémité des clous (river). sert à tester la sensibilité du pied et à détecter des hématomes (bleimes) ou des abcès.
- La râpe
sert au travail de finition du parage.
- La rénette, instrument à lame courbe destinée à dégager les fourchettes.
- Le rogne pied
est une lame droite aiguisée destinée à parer la corne.
- Le tablier de cuir
protège les jambes du maréchal.
- La tenaille de forge
est une tenaille à bouts aplatis servant à manipuler les fers brûlants.
- La tricoise est une sorte de tenaille destinée à couper les clous et est parfois utilisée dans l'étape du brochage ou du déferrage.
- Exemples de défauts d'aplombs (Images du net)

- Les aplombs sont la position des membres d'un animal, notamment d'un cheval,
par rapport au sol. Les aplombs sont réguliers quand la direction du membre suit
les lignes verticales d'aplomb. On parle alors de bon aplomb. Dans le cas
contraire, on parle de défaut d'aplomb.

- On ne trouve les premiers témoignages du ferrage, d'origine allemande, qu'à partir des 4 et 5 em
siècles. En Orient par contre, on développa des fers sans clous mais sous forme
de plaque métallique.
- Autre époque, celle des chevaliers qui faisaient également une grande
utilisation du ferrage. En effet, ils montaient essentiellement sur des pavés et
ceci dans toutes les allures. - Vers le xix em siècle furent créées les
premières écoles de maréchalerie qui se référaient aux documentations des
siècles passés ; en partie toujours valables aujourd'hui mais avec le
développement galopant des fers, les désavantages et inconvénients du ferrage
devinrent de plus en plus évidents. On était conscient que le ferrage est un mal
nécessaire et on essaya de développer des alternatives collées ou ficelées en
bois, paille, corne et liège.

Textes du net de plusieurs sites, images du net,
-
Sauf les 9 premières avec autorisation du Maréchal -ferrant . Celui qui a tout expliqué et montré.
En photos sur cette page.

-Lien Site sur l'aspect des chevaux (A voir)**www.hippologie.fr/cheval-morphologie
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