La bière" C'est dans les monastères que va se
développer une innovation
technique majeure entraînant le passage de l'antique cervoise à la bière moderne
telle que nous l'apprécions.
Avant de découvrir les vertus de l’Humulus
lupulus (Houblon)», les brasseurs utilisaient une mixture secrète de plusieurs
herbes appelée « Gruyt ». Elle servait à donner du goût à ce qui
s’apparentait encore à la Cervoise. Le travail des moines fut longtemps essentielment la culture des champs,
mais s'est étendu à l'époque moderne à de petites industries, surtout dans le
domaine agroalimentaire.
est ainsi que, dans les pays du Nord,
depuis quelques siècles, ils brassent des bières et produisent des fromages.
En juin 2011, l'abbaye du Mont des Cats, a annoncé la reprise de son activité brassicole arrêtée il y a plus de cent ans. Une huitième bière trappiste, seule française, a donc vu le jour et devrait avoir le logo.
-C'est au moyen âge que les premières HOUBLONNIERES
sont mentionnées dans un acte de donation du Roi Pépin
en 768. Les moines cultivaient le houblon pour l'utiliser dans la bière (La cervoise pour être exacte) pour la conserver et lui donner du gout. le houblon est utilisé en médecine depuis son début.
-(Voir plus bas dans histoire du houblon)
Le houblon ou vigne du Nord, salsepareille, couleuvrée, digérable, bois du
diable. Du nom scientifique, Humulus Lupulus, est originaires d'Europe ou d'Asie occidentale,
de la famille des cannabinacées (comme le cannabis). Le Houblon: est une plante annuelle à tige
herbacée. Vivace à racines fortes, rameuses, drageonnantes. Les tiges
peuvent être longues de plusieurs mètres. Peu anguleuses, elles sont rudes,
sarmenteuses et volubiles, couvertes de poils courts et crochus.
- Les
feuilles,
(plusieurs variétés ciselées) sont munies de stipulespétiolées, à trois ou cinq lobes ovales, dentés, vert foncé, rudes dessus,
munies de glandes résineuses dessous.
- Les fleurs, jaunes verdâtres, unisexuées ,sont visibles en
août, les mâles disposées en grappes à l'aisselle des feuilles, les femelles réunies par paires à l'aisselle des bractées foliacées. Le fruit, entouré du calice, renferme
une graine.
-Caractéristiques du houblon: Type d'inflorescences:
Manière dont la fleurs pousse sur la plante)
- Cônes.(Photo ici).
- Répartition des sexes : Dioïque. - (Les fleurs mâles ou femelles se trouvent sur des pieds différents.
- Type de pollinisation : Anémogame. (reproduction par pollen véhiculé par le vent)
- Floraison: juin à septembre. - Type de fruit: Akène(Fruits sec à une seule graine qui ne s'ouvre pas à maturité expl. la noisette)
- Habitat Type: mégaphorbiaies planitiaire-collinéennes, eutrophie, médio européennes!
- Aire de répartition :
euristique méridionale.
- Dans son milieu naturel, elle pousse
dans des endroits humides
en bordure d'eau. Cette espèce indigène pousse à l'état naturel le long des
coupes forestières le long des rivières et les endroits un peu marécageux.
- La reproduction en culture se fait par division des racines, les mâles
sont systématiquement détruits pour éviter la pollinisation (fécondation des
fleurs par les insectes (expl. papillons ou autres) et donc la maturation des fruits.
-Le houblon est encore cultivé en Alsace et dans les Flandres ; ce sont les cônes non fécondés qui
entrent dans la fabrication de la bière et lui apportent son amertume.
ils sont récoltés au mois de septembre et séchés à
une température avoisinant le40°. Ils contiennent une poudre jaune, la lupuline qui est précieusement récupérée et ajoutée en
quantité minime au moût (quelques grammes par litre).
-C'est la
lupuline qui donne le goût amer et qui se révèle être,
en outre, un conservateur naturel.
- Une plante aux multiples facettes Ce qu’on aime avec le houblon,
c’est que grâce à sa composition, cette petite fleur a plusieurs effets sur le rendu final de
la bière.
-Ce sont uniquement les
fleurs femelles
qui sont utilisées en brasserie. Un pieds de houblon peut atteindre plus de 10m de haut et avoir des racines à plus de 4m de profondeur, vivre 100 ans. et gardé 20 ans en culture.
La plantation des pieds de houblons. Les agriculteurs utilisent des boutures
prélever
sur des souches (Un rhizome) (c'est un bout
d’une partie de la racine d’un plant femelle de houblon).
C’est ce qui pousse
sous la surface de la terre, ou ils procèdent à des micro-bouturages pour créer
leur houblonnière qui peut compter entre 3.000 et 5.000 pieds par hectare et offrir un rendement
de 1 tonne à 2 tonnes de houblon à l’hectare selon les variétés.
-Un gigantesque champ de poteaux de bois alignés et rejoints par des fils
métalliques tendus entre eux va constituer le support de culture des pieds de
houblon. - La plante va être replantée en mars après une période de sommeil
hivernal pour
les champs. C’est à ce moment que l’on récolte les jets, des pousses tendres et
comestibles qui sont très recherchées des gastronomes).
Le houblon va fleurir à partir de juin.
Avant de parvenir au stade de cônes, le houblon commence sa pousse aérienne au printemps sous forme de « jets ».
Les jets de houblon, sont les jeunes pousses de la racine. C’est la seule partie comestible de la plante. Pour
récolter ces pousses blanches, il faut remuer la terre et les couper au-dessus
du plateau. Ce n’est que le bout (environ 3 cm) qui est consommable car le reste
est déjà ligneux. Elles sont blanches parce qu’elles n’ont pas encore vu la
lumière du jour. Dès la sortie de terre, elles changent de couleur en passant du
rose violet au vert foncé et changent de goût.
- Les fleurs femelles
contiennent, à la base de leurs bractées, une poussière jaune, un peu collante la
lupuline dont la teneur varie de 6 à 12 % du poids des cônes séchés. Cette lupuline donne à la bière, lors ; de sa fabrication, un goût aromatique et amer, et en assure la conservation.
- La récolte est un travail long et fastidieux
et chaque jet pèse en moyenne 1 gramme, ceci explique le prix du kilo.
-Les jets de houblon sont un met très
raffiné
et très apprécié en Belgique. Ils n’hésitent pas à parler de « Truffes
du Nord ».Ces tiges exploratrices parcourent les environs de la plante avant de s’enrouler
autour des supports qu’elles parviennent à trouver. La plante peut alors croitre
de plusieurs mètres. Les jets ont une saveur
résineuse et légèrement amère. Ils peuvent être consommés crus, apportant un peu de craquant en plus du
goût, ou cuits, comme des asperges. Seuls les pieds femelles produisent les
cônes, qui poussent en grappe, qui sont utilisés pour la bière. Ce sont ces
derniers qui contiennent une poudre jaune amérisante, la lupuline et des huiles
aromatiques.
-Etapes de Fabrication-
-La récolte débute fin août à mi-septembre, elle doit se faire avant
que les cônes ne s’ouvrent et
libère la lupuline. Les lianes de
houblons sont aujourd’hui décrochées mécaniquement via un passage en tracteur dans les rangs.
- Ensuite les cônes sont
récupérés à l’aide de machines qui les séparent des feuilles
et autres tiges. Avant d’être séchés et mis en sacs.
- Les feuilles sont
données comme fourrage
aux bestiaux. Les propriétés sédatives de la plante sont exploitées par certains
insomniaques qui remplissent leur oreiller de ses feuilles séchées afin de
retrouver le sommeil.
- Cette méthode était également connue en Allemagne pour
favoriser le sommeil des enfants agités. Le jour où des chercheurs découvrirent
dans le houblon un puissant phytoestrogène, on comprit pourquoi les femmes qui
travaillaient dans les houblonnières avaient leurs règles décalées.
Les jeunes pousses du houblon sont consommées comme des asperges; on en fait également
d'excellentes tartes. La présence de cette hormone augmente par ailleurs la
production de lait chez les jeunes mamans, c'est pourquoi la consommation
modérée de bière était conseillée dans certaines maternités.
- On peut aussi noter que la résine sécrétée par les cônes
(le lupulin)
leur confère plusieurs propriétés médicinales :
Sédatives : les cônes séchés placés dans un oreiller favorisent le sommeil.
-
La Galactogènes :(favorisant la production de lait chez les mamans) sans doute grâce aux
principes œstrogènes que contient le lupulin. Anaphrodisiaques: (anti-aphrodisiaques) : sans doute une autre conséquence des principes œstrogènes. Plantes apparentées :
Chanvre, cannabis. - Utilisations et marchés :
Culinaire (les cônes de houblon sont
utilisés principalement pour
donner de l’arôme et de la saveur à la bière; les jeunes feuilles et pousses peuvent aussi être cuites), médicinale (le houblon a jadis été utilisé pour aider à dormir, pour diminuer la tension et
pour aider à la digestion), et en horticulture ornementale (certaines variétés sont
utilisées comme plante ornementale ou pour confectionner des guirlandes et des arrangements floraux)
- En France, le houblon sera alors utilisé
tel quel par le brasseur
ou en pellets, sorte de granules fabriqués à partir du cône.
- Le brasseur va aussi devoir choisir ses variétés de houblon. En effet la plante
possède des propriétés amérisantes mais également aromatisantes. Cela va
dépendre de la concentration d’acide alpha contenu dans la lupuline des cônes.
Plus le taux est élevé, plus le houblon sera amérisant (entre 8 et 15%).
Un plus faible taux donnera au houblon sa puissance aromatique (entre 3 et 8%).
- Devant la multitude de variétés de houblon existantes dans le monde,
les
professionnels ont élargi leurs descripteurs d’arômes de
houblon. Les 5 profils cités ici : floral, agrume, fruits
sucrés (banane, pastèque, melon,) fruits verts (pomme, raisin,
poire,…), fruits rouges, crème caramel, boisé, menthe, herbacé,
épicé, végétal, sont devenus 12 critères de profils aromatiques
plus précis, afin d’aider les brasseurs dans leur choix pour
créer leurs brassins.
- De même les producteurs travaillent à de nouvelles variétés. Ce
notamment en France dans le cadre d’un programme de recherches
menées en Alsace depuis 2001 par le Comptoir Agricole.-
Des travaux qui concernent d’une part les propriétés aromatiques
mais aussi les moyens d’améliorer la résistance des plantes face
aux maladies. Cela a déjà permis la création de Aramis en 2011,
Triskel en 2012, Barbe rouge en 2014, et de houblons aux
notes herbales ou florales, voire aux arômes de fruits
exotiques, litchi, melon, fruit de la passion dont on distingue
les saveurs par exemple dans la récente variété Mistral.
- Après la première Guerre Mondiale, le nombre de
brasseries diminue considérablement. Nombre d'installations sont
détruites. Faute de main d’œuvre et de matières premières
réquisitionnées, la production est impossible. Celles qui
reprirent le travail durent se mécaniser, ce qui fut possible
grâce aux dommages de guerre.
Après la Seconde Guerre
Mondiale, le nombre de brasseries a encore diminué, les petites ayant
disparu.
- La magnifique salle de
brassage de la brasserie de Mons-en-Barœul, avec ses cuves en
cuivre, qui date de 1928 et qui est inventoriée au patrimoine.
Brasserie de Mons-en-Barœul,
devenue successivement Brasserie Coopérative, Brasserie Pélican,
Brasserie Pelforth, puis Brasserie Heineken.
- La récolte du houblon bat son plein. Dans le Nord et le Pas-de-Calais, les producteurs se font désormais rares,
en raison notamment de la concurrence asiatique. A Staple, la famille Degryck perpétue
pourtant la tradition. Sauf orage destructeur, la récolte sera très bonne. « On va
réussir à exploser le record, je pense ! » Un bon rendement se
situe entre 2 et 2,5 tonnes à l’hectare. - La cueillette a démarré il y a un peu plus d’une semaine, dans la ferme
familiale rue de l’École. Avec son père, Hubert, et deux ouvriers agricoles, il
doit œuvrer durant deux semaines et demie, pour 5,5 hectares de houblon. Il faut
couper les lianes dans le champ derrière la grange, les lancer dans la
cueilleuse, qui les trie avant que les cônes ne sèchent durant une dizaine d’heures.
Pour le bière Anosteké !
- Une fois la récolte terminée, l’or vert va voyager. « Tout part
à la coopérative de Berthen. Puis, ça va vers l’Allemagne qui le
transforme en pellets. Ensuite, ça revient à la coopérative et
c’est distribué aux brasseurs », en France ou ailleurs. La
famille cultive six variétés de houblon, dont la Strisselspalt
qui fournit la brasserie de Blaringhem pour l’Anosteké que vous
connaissez ! Le producteur, raconte que son père chérissait déjà
des houblonnières, route de Poperinge à Steenvoorde.
Photo ici - c'est sortie séchage
Si ce producteur
n’a jamais abandonné ses houblonnières,
contrairement
à d’autres, c’est grâce à la diversité. Il élève des vaches
laitières, cultive des céréales, des betteraves, des pois de
conserve, des pommes de terre. Le houblon représente 25 % de son
temps et de son chiffre d’affaires. 10 à 15 % de rendement en plus par rapport à l'année dernière.
Même s'il reste encore une dizaine de jours de récolte, chez les Degryck on est assuré de faire carton plein en 2016
"Déjà l'année passée c'était bon, mais cette année on est encore
un grand au-dessus. On peut dire que ce sera exceptionnel. On
aime quand c'est bien rempli, que ça déborde", raconte
François-Xavier Degryck, producteur de houblon à Staple dans les Flandres.
Du grand-père aux petits enfants tout le monde met la main a la pâte
-François-Xavier a de l'expérience. En 1948, son
grand-père plantait déjà des pieds de houblon. Aujourd'hui,
c'est encore une histoire de famille. Père, sœur, enfants, tout
le monde met la main à la pâte pour la récolte.
"Papa c'est le chef, après il y a maman", résume, pragmatique,
Anne-Laure, la fille. Delphine, sa mère complète : "Participer à
cette ambiance, c'est très intéressant. Ça dure 15 jours, c'est
intense pour François, nous sommes en soutien pour lui."
Hubert, le père de François-Xavier, a connu l'époque où le Nord
et le Pas de Calais comptaient 70 producteurs. Aujourd'hui, ils
ne sont plus que sept.
"J'ai connu la cueillette à la main. Maintenant, on n'arriverait
plus à payer les gens en vendant la récolte. Et puis, personne
ne voudrait plus le faire. Une machine comme ça, ça fait le
travail de 80 à 100 personnes" .
france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/staple-la-recolte-du-houblon-en-famille-1083189.
-Un retour en arrière pour un peux d'histoire pour ce houblon:
Du « Gruyt » au houblon…
-L'introduction du houblon vers l'an mille, grâce à une religieuse
Hildegarde de Bingen (1099-1179) qui va progressivement remplacer toutes les autres herbes et épices
utilisées jusque là pour aromatiser la bière. Et c’est Charlemagne
qui, soucieux de la qualité, donna aux moines le monopole de la fabrication de la bière, et c’est Jean sans Peur, duc de Bourgogne
qui, au XVème siècle, imposa le houblon comme arôme principal de la bière.
- Le houblon:,
possède principalement des propriétés aseptisantes et conservatrices en plus de son amertume. En assurant une plus longue conservation à la bière
, le houblon allait favoriser son transport et donner à son cmmerce un plus large
rayonnement. Il avait aussi pour intérêt de rendre la bière plus légère et de
lui conférer un meilleur goût. Autant de raisons qui firent son succès.
- Le Houblon et son parfum de Lupuline. Même si la technique évolue, l'odeur, reste toujours la même. "Quand on met le séchoir en route, c'est vraiment l'odeur de lupuline
qui se dégage", respire François-Xavier avec gourmandise. "Ça sent le houblon,
c'est ça qui donne l'arôme à la bière". La lupuline c'est cette substance
jaunâtre produite par les plants femelles du houblon, et qui donne en effet à la
bière son amertume et un arôme si puissant qu'il faut qu'un gramme par litre de
bière. La production de François-Xavier permet de confectionner plus de 13 millions de bouteilles.
- Un peu d'histoire sur les Brasseries du nord de France.
Heineken, 2ème brasseur mondial, 1er en Europe, possède 115 brasseries dans le monde, est installé à Mons-en-Barœul près de Lille.
Ce sont 132 références de bière qui sortent de cette usine gigantesque
qui s'étale sur 24 hectares avec une capacité de production de 3,5 millions
d'hectolitres par an. Cette brasserie est la suite d'une longue tradition locale car
il y avait plusieurs brasseries à Mons. Il reste cette seule
brasserie qui était au départ la Brasserie de la famille Waymel
devenue Brasserie Coopérative de Mons-en-Barœul, puis la
Brasserie Pélican productrice des bières Pelforth.
-En 1972 la brasserie est rebaptisée, du nom de la bière Pelforth", lancée en 1937 et fusionne avec de nombreuses brasseries
dont la Brasserie Carlier de Coudekerque-Branche (près de
Dunkerque) et devient Pelforth SA. Vers 1980, les Brasseries et
Glacières d'Indochine (devenues Brasseries et Glacières
Internationales) par l'intermédiaire de leur filiale Union de
Brasserie prennent la majorité du capital, puis par la suite
s'associe avec Heineken France pour former la Société Générale
de Brasseries (SOGEBRA) qui deviendra en 1986 la Française
de Brasserie (FRABRA). Jusqu'en 1987 le siège social est situé
rue Delphin-Petit à Lille. En 1993 la Française de Brasserie (FRABRA) devient
Brasseries Heineken avec 3 sites de production à Marseille, Schiltigheim et Mons-en-Barœul.
Attention aux abus de boisson
alcoolisées! Même avec 2 verres de bière, restez prudent en voiture.
//youtu.be/_3qZ1usebQc
L’industrie de la bière (2016) craint une pénurie de houblon et d’orge brassicole
.
Un réel problème alors que la demande mondiale de bière est en
constante augmentation. Dans son dernier rapport « A revolution is brewing »,
la banque néerlandaise Rabobank annonce que la demande mondiale de houblon a
atteint des niveaux records. Mais du fait de mauvaises récoltes aux États-Unis
et en Europe durant l’été 2015, l’industrie de la bière commence à craindre des
pénuries d’approvisionnement.
Face à une diminution de 40 % de la production mondiale de houblon, les prix ont flambé au sein d’un
marché déjà habituellement tendu, explique Rabobank.
Notons de plus, la popularité croissante des bières artisanales,
qui demandent un volume six fois plus important de houblon que
les bières conventionnelles, ce qui a tendance à exacerber le
risque de pénurie. Parallèlement à cette crainte de manque de houblon, Rabobank met
en garde sur la rareté de l’offre d’orge brassicole. Or, la
demande en orge brassicole devrait augmenter de 14 % dans les
cinq prochaines années
d’après le rapport.