Les premiers savants : La
préhistoire est une longue période durant laquelle nos ancêtres ont
connu de grandes évolutions.
Ils sont devenus bipèdes, ils
ont fait le feu, ils ont perdu une grande partie de leurs poils, ils
ont commencé l’élevage pour se nourrir sans chasser et ils ont aussi
appris à s’aimer. A s’aimer comme nous, occidentaux du XXIème siècle
on l’entend, enfin, à peu près.
Le chasseur est de retour, de la chasse, tenant d'une main sa proie et
de l'aitre ses armes une lance dont la pointe est un silex taillé,
et harpon en fer. grâce à ces armes, sa force se trouve décuplées.
Au campement il retrouve les membres de son clan. Ceux-ci
plantent le blé en s'aidant 'une faux et d'un giratoire primitifs,
taillent le silex, moulent le blé, font cuire viande et légumes dans
un récipient en terre.
Toutes ces activités font appel à de
nombreuses connaissances: L'usage du feu, la fusion et le travail des
métaux, l'art de la poterie, etc... Ainsi les acquisitions techniques
des hommes de la préhistoire sont toutes liées à des besoins
fondamentaux: -chasser, pécher, planter et récolter, cuire et
conserver les aliments. **sources : tirée du livres "tout l'univers "de
Paris Hachette.
-Les premiers "Savant -Techniciens" Les inventions des hommes sont-elles dues
au hasard? Celui-ci
joua certainement un rôle;, mais l'apparition d'une technique
nouvelle est d'abord avant tout liée à un besoin précis, à une
nécessité et a la curiosité. Pour le feu, surement, Ils l'ont
maitrisé même assez vite. Pour l'agriculteur, entretenir les
produits de sa récolte, inventa le panier tressé avec des fibres
végétales. En maitrisant le feu, le chasseur put amollir et
conserver plus longtemps la viande de sa chasse. Il fut ainsi poussé
à expérimenter diverses techniques d'allumage. Pour éviter d'enfumer
sa hutte, il modifia son habitat et construit des cheminées. Les
femmes qui surveillaient le feu remarquèrent le durcissement de
l'argile sous l'effet de la chaleur et la fusion de certaines
matières mélangées à la pierre: les métaux. Le travail de ceux-ci
entraina l'invention d'armes et d'outils nouveaux.
Toutes ces découvertes et inventions sont donc
directement ou indirectement liées à l'activité agricole ou à celle
de la pêche et de la chasse.
**sources : tirée du livres "tout l'univers "de
Paris Hachette.
-Les "sciences" des premiers agriculteurs, L'astronomie, l'arithmétique, et la
géométrie naquirent également
chez les peuples agricoles du Proche-Orient. Ces sciences
répondaient -elles , elles aussi à des besoins nés de l'agriculture?
En grande partie, oui. L'astronomie permettait de prévoir les
saisons, la pluie. La géométrie naquit de la nécessité de mesurer
les champs, et l'arithmétique , de celles de compter le produit des
récoltes.
**sources : tirée du livres "tout l'univers "de
Paris Hachette.
-Apparition d'une attitude scientifique: Celle-ci commence quand l'homme ne se
contente plus de résoudre ses
problèmes pratiques, mais éprouve le besoin de comprendre le secret
des choses , le "pourquoi" des phénomènes naturels qui se produisent
autour de lui. l'homme avait besoin de comprendre comment
s'orienter dans la nuit, de connaitre le temps pour ses cultures et
celui de ses récoltes, il s'est servi d'un fil à plomb et de
planchette entaillées pour observer les astres et de l'ombre d'un
pieu pour marquer les l'heures. L'Homme à pu résoudre ainsi ses
problèmes immédiats mais il n'a pu satisfaire enterrement sa
curiosité. C'est à ce stade qu'il commence a s'interroger sur
l'alternance des saisons, les mouvements des astres dans le ciel,
leur régularité dans le temps, etc, Ce qui est une attitude
scientifique.
image de: ://claudeduboisbdetc.blogspot.com/2012/10/cro-magnon-story-31-suivre.html
-Des données Astronomiques toujours actuelles: Les premiers observateurs du ciel se contenter de découvrir les étoiles
et les constellations et de leur donner un nom, ils notaient
scrupuleusement, nuit après nuit, les différents aspect et les
positions changeantes de la lune et des planètes. Ils s'aperçurent
que les phases de la lune et et les positions du Soleil par
rapport aux étoiles se répétaient à intervalles régulier. on comprit
alors qu'il était possible de calculer ces intervalles de temps et
que ces calculs fait; on pouvait prévoir les saisons, la durée des
jours et des nuits grâce aux phénomènes terrestres et l'évolution de
la température atmosphérique. Ces données astronomiques sont encore
valable aujourd'hui, même si ces calculs et ses
précisions ont, depuis, beaucoup gagné en précision.
-Naissance des mathématiques: Le
chasseur du paléolithique qui indiquait, avec
ses doigts, le nombre
de poissons qu'il avait péché savait déjà compter. pendant des
millénaires, l'Homme compta les jour ou les brebis qu'il possédait
en taillant un bâton ou en entassant des cailloux.
Les mathématiques naquirent lorsque les hommes des symboles pour
indiquer les différents nombres, attribuant à ces nombres une valeur
différente selon leur position, et fixant la "base" de 10 en 10ou de
6 en 6, par exemple suivant laquelle ces valeurs se succédaient.
Cette science nouvelle se développa grâce a la mise au point de
système de calcul permettant, par exemple, d'effectuer des
additions, des soustractions ou multiplications, en ayant
recours a n'importe quels nombre lors de ces opérations .
-la médecine: de la magie a la science. La
médecine est aussi ancienne que
l'Homme. En effet, les Hommes étant
sujet à la maladie et aux blessures, ils mirent très tôt tout en
œuvre pour trouver le moyen de la combattre
A l'âge de pierre on pratiquait déjà des interventions chirurgicales
assez importante. -incisions d'abcès, traitement de luxations-
auxquelles survécurent de nombreux patients, ainsi que le démontre
les traces relevées sur des squelettes.
«Les pathologies des chasseurs-cueilleurs d’alors se retrouvent sans
doute chez les populations isolées d’aujourd’hui , souligne le Dr
Bertrand Mafart, cardiologue en Bretagne et enseignant-chercheur en
paléoanthropologie au CNRS. Ils sont loin d’être passifs face aux
maladies et savent analyser leur environnement pour s’alimenter
correctement, consommer des produits naturels à visée médicinale et
se séparer lorsqu’une épidémie se présente. »
Même
en tenant compte des différences de climat et
d’environnement, il
n’est pas difficile d’imaginer que les humains du paléolithique
cherchaient déjà à soigner leurs maux, comme le confirment les
observations faites sur leurs os et leurs dents, les seuls éléments
dont disposent les paléopathologistes pour cette époque. Et si un
chaman d’alors, convaincu que les maux de tête de son patient sont
causés par des démons installés dans son crâne, pratique avec succès
une trépanation, son geste n’est-il pas médical même s’il ne sait
pas qu’il a permis de réduire l’hypertension intracrânienne
responsable des céphalées? Impossible en tout cas de lui retirer ce
titre lorsqu’il est capable de pratiquer des réductions de fractures
impeccables, démontrant une bonne connaissance du squelette ou
d’amputer une main sans tuer son patient. Le médecin était par
ailleurs soutenu dans sa tâche: les nombreuses cicatrisations de
fractures, parfois compliquées, qui sont observées sur ces os
anciens démontrent que le groupe entier
croyait en ses capacités et prenait soin d’un patient dont le membre
fracturé était forcément immobilisé pendant sa convalescence.
Source ://sante.lefigaro.fr/article/les-hommes-prehistoriques-deja-tres-ferus-de-medecine/

-Remarque sur l'astronomie : Dans l'ancienne Egypte et en Mésopotamie, les
astronomes observaient le ciel et repéraient les phénomènes célestes
à l'œil nu.
Ils opéraient leurs relevés à l'aide d'instruments très simples tel que
le merkhet égyptien, formé d'une barre servant de mire et de deux
fils à plomb.
Il y a quelques milliers d'années, en Mésopotamie, l'astronomie(kidinnu)
utilisant comme seuls instruments quelques baguettes de bois, et
effectuant ses calculs à la main, réussi à établir qu'un cycle
lunaire a une durée de 29 jours, 12heures, 44
minutes et 3 secondes. De nos jours avec l'aide de puissants
télescopes et d'ordinateurs, ont établi que le cycle était de
29 jours, 12 secondes, 44 minutes et 8
dixièmes de secondes.....Soit moins d'une seconde d'erreur!
*-source ...livre "tout l'univers de Paris Hachette.
-L'homme de Cro-Magnon? précisément, il correspond
aux Homo sapiens
installés
en Europe à partir de - 45 000 ans (en provenance de l'est). L'« homme de Cro
Magnon » est l'Homo sapiens associé au début de la culture de l'aurignacien en
Europe (→ paléolithique/p>
(attention. Cro-magnon est celui de droite..) (lol) (image prise sur Google)
-Les
premiers spécimens ont été découverts en 1868 en Dordogne, dans l'abri
sous roche de Cro-Magnon (Cro provenant de l’occitan voulant
dire creux, cavité et Magnon étant le nom du propriétaire du terrain
de la découverte: M. Magnon) (commune des Eyzies-de-Tayac).
**Image:https://www.france.tv/documentaires/histoire/…
-Contrairement à d'autres hommes préhistoriques, l'homme de
Cro-Magnon appartient à la même espèce que la nôtre, Homo sapiens :
c'est le groupe de nos ancêtres préhistoriques. Il est tout à fait
semblable à l'homme moderne, au point que l'appellation « homme de
Cro-Magnon » n'est plus guère utilisée dans les ouvrages
scientifiques. L’Homo sapiens sapiens est la même chose que l'homme
de Cro-Magnon et l’Homo sapiens.
-Les squelettes d'adultes trouvés à Cro-Magnon montrent
qu'il était
de grande taille : (entre 1,80 et 1,90 m). L'insertion des muscles
sur les os montre qu'il avait une grande force musculaire. Sa
capacité crânienne est équivalente à celle de l'homme actuel. Il
avait la face large, les pommettes saillantes et le nez effilé. L'«
industrie » d’Homo sapiens est caractérisée par l'abondance de
l'outillage en os ou formé d'éclats légers et de lames de pierre. En
Europe, les premiers outils attribués à l'Homo sapiens relèvent de
la culture aurignacienne.
Avec le même volume de matériau, soit un kilo de silex, l'homme
aurignacien obtient 8 mètres de tranchant, mais l'homme du Solutréen
en fabrique 14 mètres. La technique de débitage s'est donc
grandement améliorée. Cela a une conséquence très importante : pour
fabriquer ses outils, l'homme n'est plus obligé de rester près des
gisements de pierre, mais peut en transporter une petite quantité,
peu lourde et peu encombrante, et fabriquer quand même une grande
quantité d'outils. On n'est aujourd'hui plus surpris de trouver des
outils de cette période dans des régions où le matériau constitutif
n'existe pas.
Le sexe et L’apparition de la monogamie dans
le couple préhistorique,
-Si l’australopithèque était encore un
coureur de jupons, à partir de l’homo sapiens, les choses changent
un petit peu. En effet, des études sur des fossiles de phalanges ont
pu montrer que le taux de testostérone de nos ancêtres les plus
lointain était bien plus important que les hommes d’aujourd’hui et
que les comportements qui en ressortaient étaient une sexualité
primitive et agressive.
-En gros, dès qu’il en a envie, l’homme de Neandertal prend la
première qui passe sans même lui demander son avis, notamment parce
que l’homme n’a plus de période de « rut » et parce que l’ovulation
de la femme est invisible. Il semble n’y avoir aucune règle
biologique pour venir ordonner les rapports sexuels. On estime alors
le nombre de coïts à quatre par jour et on ne parle alors pas de
monogamie, ni même de couple mais bien de polygamie.
-En revanche, l’homo sapiens change la donne
(à partir de 40 000 ans
avant notre ère). Eh oui, on peut parler de monogamie pour une
raison évidente : la bouffe. Alors qu’il faut courir des contrées
entières afin de ramener de la viande, on ne peut pas se permettre
d’avoir plusieurs femmes et beaucoup d’enfants à nourrir.
L’apparition de l’agriculture et de l’élevage à partir de l’an
10 000 avant notre ère aurait pu faire disparaître le couple, il y a
de la nourriture pour tout le monde, mais la notion de propriété est
plus forte sur les terres que l’on travaille et on ne veut pas
partager avec son voisin (ni sa viande, ni son blé, ni sa femme).
Mais il y a bien autre chose, on a compris que le sexe sert à se
reproduire, mais il sert aussi à établir des liens entre les
individus. Aussi, il est possible d’avoir une enfance prolongée, car
père et mère s’occupent ensemble de la prise en charge de leur
progéniture, et c’est grâce à cette insouciance infantile que
l’évolution a été possible. Eh oui, c’est à cette période que le
cerveau se développe. On peut clairement dire que c’est le sexe
monogame qui a permis de faire de nous des êtres intelligents.
Hélas, c’est aussi à ce moment qu’on
considère que la femme a commencé à être soumise au patriarcat, en
effet, la population a été multipliée par cinq et pour mener à terme
les grossesses nombreuses, les femmes ont du rester à la maison. Eh
oui, avec l’agriculture et l’élevage les hommes n’ont plus
besoin d’elles pour aller cueillir ou pratiquer la petite chasse…
Alors on leur fait des gosses. Et comme nous l’indique Jean-Loup Ringot, préhistorien, dans les commentaires de l’article, alors que
les femmes, nomades, bien du mal à trouver de quoi nourrir les
enfants en bas âge en période glaciaire, l’allaitement durait
plusieurs années. Mais ensuite, au néolithique, avec l’agriculture,
il faut le dire, l’homme préhistorique n’a rien a nous envier (faut
dire qu’on a rien inventé), il connaissait tout : homosexualité,
masturbation mais aussi zoophilie.
-Pendant près de 150 ans, tout ceci est resté caché, on a préféré
nous parler de l’agriculture, du croissant fertile ou encore de la
cueillette plutôt que de la sexualité préhistorique. Sur le site d’Atapuerca
au nord de l’Espagne, des chercheurs ont trouvé une quinzaine de
gravures sur pierre mais aussi des sculptures pour le moins
explicites. Masturbation, voyeurisme, homosexualité…
-Sauvage, l’homme de Cro-Magnon? Pas si sûr.
Mesdames (ou messieurs), votre compagnon n'est sans doute pas si
différent de ce qu’il était il y a près de 35.000 ans. Il ne pensait
déjà qu’à ça - et pas seulement dans le but de se reproduire.
Le plaisir y était aussi pour quelque chose. Il est en effet loin le
temps où l’on pensait que Cro-Magnon était une grosse brute sans
affinité pour les choses de l’amour. Même son cousin Neandertal
semble réhabilité. A en croire les peintures découvertes sur les
grottes et les vestiges préhistoriques, les bases de nos
comportements sexuels étaient en tout cas déjà bien là, en plein âge
de pierre.
-L'art préhistorique, l'éveil de la conscience
humaine, Si
les premières manifestations discrètes de l'art
préhistorique datent
de la fin du Paléolithique moyen, celui-ci ne prend une réelle
ampleur qu'au début du Paléolithique supérieur (45 000 à 12 000 ans
av. J.-C.) l'Aurignacien qui marque la première manifestation de
l'art figuratif. Il est alors très diversifié dans ses thématiques,
ses techniques et ses supports. Il inclut des représentations
figuratives animales, des représentations anthropomorphes souvent
schématiques, ainsi que de très nombreux signes. L'art se
développe ensuite.
-Selon certains auteurs, les préoccupations esthétiques auraient
pu se manifester dès le Paléolithique inférieur et ce de plusieurs
manières :
-
Collecte d'objets naturels un galet de jaspillite rouge a été
retrouvé sur un site fréquenté par les Australopithèques il y a près
de 3 millions d'années.
-
Des motifs géométriques gravés sur des coquillages il y a 500 000
ans par des Homo erectus.
- Un biface, daté de 300 000 ans et retrouvé à Swanscombe
en Angleterre, a été
façonné dans une roche comportant un oursin
fossile.
- Utilisation de colorants : l'utilisation d'hématite ou
d'ocre est
attestée dans différents endroits du globe à partir de 100 000 ans.
- Utilisation de pierres
remarquables dans la production d'outils
:
jaspe en Corrèze, cristal de roche dans différents sites,
obsidienne lors du Paléolithique moyen en Éthiopie…
- Fabrication d'objets dont la forme n'a pas d'explication
fonctionnelle évidente:
des bolas, des boules de pierre façonnées et plus ou moins
régulières, manifestement trop lourdes pour servir de projectiles,
ont été retrouvées notamment à Sidi Abderrhamane au Maroc. de même,
certains auteurs considèrent la recherche de
symétrie lors de la taille des bifaces acheuléens
comme l'une des premières préoccupations d'ordre esthétique.
- À la fin du Paléolithique moyen,
apparaissent les premières incisions dépourvues de rôle fonctionnel,
sur des os ou des pierres. En Afrique du Sud, le site de Blombos a
livré des pierres gravées et colorées de motifs géométriques
complexes, associées à des objets de parure en coquillage. Cette
découverte, datée de plus de 75 000 ans BP, est l'une des plus
anciennes formes d'expression artistique humaine. Elle traduit les
capacités d'abstraction des Homo sapiens de l'époque.
- Evolution -Humaine-

. !!

oocbo.

Articles pris sur différents supports et
simplifiés (parfois) Cela ne change pas l'ordre historique --Vr 2020/1 oocbo.com |