-La détection des premières ondes gravitationnelles permet d'écrire un nouveau chapitre sur l'histoire de l'Univers et cette fois c'est sûr: ici dessous c'est une véritable photo observé par l'event-Horizon télescope. 

 « Nous confirmons l’entrée dans  une nouvelle ère de l’astronomie » , a déclaré David Shoemaker, le porte-parole de LIGO,

-Rappel de ce qu'est un trou noir.

-En astrophysique, un trou noir est un objet céleste si compact que l'intensité de son champ gravitationnel empêche toute forme de matière ou de rayonnement de s’en échapper. Les trous noirs et les étoiles à neutrons, lorsqu'ils se déchaînes bousculent le cosmos.
-De tels objets ne peuvent ni émettre, ni diffuser la lumière et sont donc noirs, ce qui en astronomie revient à dire qu'ils sont optiquement invisibles.
-Toutefois, plusieurs techniques d’observation indirecte dans différentes longueurs d'onde ont été mises au point et permettent d’étudier de nombreux phénomènes qu’ils induisent. En particulier, la matière happée par un trou noir est chauffée à des températures considérables avant d’être « engloutie » et émet une quantité importante de rayons X.

-Une paire de trous noirs supermassifs prêts à entrer en collision a été détectée.
-Les trous noirs supermassifs peuvent-ils fusionner ? Les scientifiques vont pouvoir bientôt répondre à cette question grâce à une nouvelle découverte. Deux énormes trous noirs qui semblent sur le point d’entrer en collision ont été repérés. (Juillet 2019.)

-La fusion (en cours) de deux trous noirs fait à nouveau trembler la Terre
La détection, aux Etats-Unis, de minuscules distorsions de l’espace-temps causées par la danse des deux montres gloutons.

-On ignore encore si ces paires de trous noirs supermassifs finissent par fusionner ou s’ils se rapprochent sans jamais se mélanger. Une théorie présume que les trous noirs stagneraient lorsqu’ils se trouvent très proche : on appelle ce ralentissement  le « problème du parsec final ». Tenter d’observer des binômes de trous noirs bloqués dans cette situation n’est pas possible : ils sont beaucoup trop rapprochés pour que l’on puisse voir qu’il s’agit de 2 objets différents.

le 1er juin 2017, la collaboration internationale LIGO / Virgo a publié sa troisième observation d’une paire de trous noirs orbitant l’un autour de l’autre.

Ces monstres gloutons de l’espace – trente fois plus lourds que le Soleil, mais cinq mille fois plus petits, en spiralant l’un vers l’autre, ont fini par ne plus faire qu’un, donnant naissance à un nouveau trou noir, plus léger la masses totale de ses deux parents.

-L’énergie perdue , équivalente à celle de deux Soleils, a distordu et
secoué l’espace-temps. Cette vibration, dite onde gravitationnelle , s’est propagée jusqu’à la Terre, où elle a été détectée dans deux instruments géants,
LIGO, situés aux Etats-Unis à 3 000 kilomètres l’un de l’autre.

-À partir de la forme du signal capté par Ligo, les physiciens ont calculé que chacun des deux trous noirs impliqués dans la fusion était environ trente fois plus massif que le Soleil. En d'autres termes, leur masse était le double ou le triple de celle des trous noirs ordinaires, qui naissent au cœur de l'explosion en supernova d'étoiles massives. Ces trous noirs étaient si lourds qu'il est difficile d'expliquer comment ils ont pu se former à partir d'étoiles.

-De plus, même en admettant qu'ils sont nés de façon indépendante lors de la mort d'étoiles massives, il reste à expliquer comment ils ont pu se rencontrer dans l'immensité du cosmos et former un système binaire : un scénario qui semble très improbable.
-Il est donc raisonnable de supposer que ces trous noirs massifs se sont formés par un autre mécanisme, plus exotique, ne faisant intervenir aucune étoile. Au-delà de la détection des ondes gravitationnelles, Ligo pourrait bien avoir mis au jour quelque chose d'encore plus extraordinaire : des trous noirs antérieurs à la formation des étoiles elles-mêmes..
-Le 11 février 2016, les mêmes équipements avaient pour la première fois
tremblé sous l’effet du passage d’une onde gravitationnelle, constituant
une découverte majeure. Elle confirmait à la fois une prévision d’Albert Einstein vieille d’un siècle, l’existence de trous noirs lourds et la maîtrise technique impressionnante des détecteurs.

-Les deux trous noirs responsables de la dernière secousse, arrivée le 4 janvier 2017, sont plus petits que la première paire mais plus gros que la seconde du 26 décembre  2015. Ils pèsent respectivement 31 fois et 19,5 fois plus lourd que le Soleil, ils sont aussi plus éloignés de nous que les précédents couples, à environ trois milliards d’années-lumière, contre moins d’un milliard pour celui
annoncé en 2016.

source:Par David Larousserie - Mis à jour le 06 juin 2017
et (journal Physical Review Letters du 1er juin.)

"Une étude est accessible en entier sur la plateforme arXiv.org."
 2 géants qui entrent en collision, pourraient former un « trou noir des centaines de fois plus grand que celui situé au centre de notre propre galaxie », . Ces trous noirs ont une masse équivalente à plus de 800 millions de fois celle de notre Soleil. À titre de comparaison, Sagittarius A*, le trou noir qui se trouve très probablement au cœur de la Voie lactée, fait environ 4 millions de masses solaires.

Malgré tout, la détection de ces trous noirs est une information importante : elle pourrait aider à résoudre une énigme fondamentale sur les duos de trous noirs. À l’heure actuelle, la communauté scientifique soupçonne que toutes les grandes galaxies abritent un trou noir supermassif en leur centre. Lorsque ces immenses galaxies entrent en collision, les scientifiques présument donc que leurs trous noirs se rencontrent et se mettent en orbite l’un autour de l’autre, de plus en plus proches.

Grâce à ces ondes gravitationnelles on pourras alors mesurer avec une grande précision la taille actuelle des astres et  l'âge de l'univers. Car il est très difficile. La lumière discrète d'un astre  peut signifier que cet astre est très loin ou que sa luminosité est très faible. Les Astronomes mesuraient les astres par la lumière de Supernovae. cette lumière était le model théorique standard. Mais avec la confirmation des ondes gravitationnelles ils vont pouvoir mesurer l'expansion de l'univers et sa vitesse.

source: Par David Larousserie - Mis à jour le 06 juin 2017
et (journal Physical Review Letters du 1er juin.)
www.numerama.com/sciences/532945-deux-trous-noirs-supermassifs-peuvent-ils-fusionner-on-le-saura

Prédites par Einstein il y a un siècle, les ondes gravitationnelles sont une des pierres angulaires de sa théorie de la relativité générale (le fait que les objets courbent l'espace-temps en fonction de leur masse). "L'observation de ces ondes serait une preuve expérimentale de cette théorie, ce qui l'assoirait entièrement", explique au HuffPost Jean Audouze, astrophysicien à l'Institut d'Astrophysique de Paris.

Les ondes gravitationnelles sont théoriquement émises par tout corps physique lors de ses mouvements, en fonction de sa masse. C'est en fait un peu comme lorsque l'on lance un caillou dans un étang: des vagues se créent autour du caillou et se répandent à la surface.


Mais si les ondes lumineuses sont partout, où sont les ondes gravitationnelles? Pour résumer, en physique, il n'y a que quatre types d'interactions. Deux nucléaires, une électromagnétique et une liée à la gravité. " Laissons de côté les deux nucléaires. L'électromagnétisme, c'est la lumière. Il y a à la fois l'émission de particules, les photons, et d'ondes lumineuses", détaille Jean Audouze. D'ailleurs, les ondes électromagnétiques sont partout, et vous en connaissez de nombreuses: la lumière, évidemment, mais également les ondes radios, les infrarouges, les rayons X...

"Pour la gravité, c'est pareil. Il y a d'un côté des particules, les gravitons, de l'autre les ondes gravitationnelles." Sauf que ni les gravitons, ni les ondes n'ont été observées. Elles ont été imaginées et intégrées aux calculs compliqués d'Einstein et sont théoriquement présentes, mais pratiquement invisibles.

ce qui veut dire que les ondes gravitationnelles sont "1 suivi de 35 zéros" plus faibles que les ondes électromagnétiques. Ainsi, même si un être humain en produit, elles sont tellement faibles qu'elles sont impossibles à percevoir. Pour les voir, il faut observer de très, très gros objets. Et encore. "Il faut des phénomènes énormes, avec plusieurs dizaines de masses solaires, comme deux trous noirs qui fusionnent, une supernova, pour que la quantité d'ondes gravitationnelles soit quantifiable", précise Jean Audouze.

Depuis, on a cherché à mesurer directement ces ondes, afin d'avoir une preuve irréfutable de leur existence. Pour ce faire, deux grands projets ont été construits, aux Etats-Unis et en Europe: Ligo et Virgo. Le fonctionnement est assez simple. On place un laser à un endroit et un autre à plusieurs milliers de kilomètres de là. Chaque laser va se réfléchir sur un miroir et revient à sa base.

"Quand une onde gravitationnelle passe, elle fait des ondulations sur une certaine distance. Le but est alors de mesurer la variation sur ces lasers", explique Jean Audouze. Mais attention, celles-ci sont minimes, même quand on mesure des ondes provenant de cataclysmes astrophysiques distants de milliers d'années-lumière: "On mesure des variations ténues de quelques microns sur une distance de milliers de kilomètres."
-Ce serait donc grâce à ces lasers que des chercheurs auraient repéré pour la première fois ces ondes gravitationnelles. Réponse à 16h30, lors d'une conférence de presse multiple.

- En cours de création ! le 12/2022

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