
Les Planètes de notre
Système solaire:
Par ordre (du Soleil à la
dernière.)

- Mercure ------------------------------------------
La planète Mercure doit son nom au dieu Mercure du
commerce et des voyages, également messager des autres dieux dans la mythologie
romaine. La planète a été nommée ainsi par les Romains à cause de la vitesse à
laquelle elle se déplaçait. ... C'est une représentation du caducée du dieu
Hermès.
Mercure est la planète tellurique (c’est-à-dire une
planète rocheuse).la plus petite du Système solaire.
Elle est également la plus proche du
Soleil et ne possède pratiquement pas d’atmosphère. De ce
fait, elle
subit de grands écarts de température, sans équivalent dans le Système solaire.
Cette température peut atteindre environ +430°C le jour, et descendre à -180°C
la nuit. Sa surface truffée de cratères rappelle en de nombreux aspects la
surface lunaire. Désert de roches et de laves tantôt brûlantes, tantôt glacées,
Mercure est un astre géologiquement mort,
du c’est-à-dire sans activité interne,
depuis plus de 3 milliards d’années.
Mercure possède une atmosphère dynamique très fine, appelée exosphère, résultat
du bombardement de la surface par le vent solaire. Elle subit, par conséquent,
d'importants écarts de température entre le jour et la nuit : de –180°C à +430
°C, une amplitude thermique sans équivalent dans le Système solaire. Mercure
c'est formé il y à 4,503 milliards ans.
- Vénus -----------------------------------------
Vénus est la deuxième planète la
plus proche du Soleil, et la sixième plus grosse. du Cette planète rocheuse,
légèrement plus petite et moins massive que la Terre, est la plus chaude du
système solaire.
On appelle aussi Vénus l’« étoile du berger », de même que l'« étoile du soir »
ou l'« étoile du matin » car elle fait partie des premières étoiles1 qu'on voit
le soir et des dernières le matin.
Son nom lui vient de la déesse romaine Vénus (Aphrodite dans la mythologie
grecque) , la déesse de l'amour et de la beauté — probablement car c'est la
planète la plus brillante .
Contrairement aux autres planètes du système solaire, Vénus a une rotation
rétrograde (« à l'envers »). Ainsi, le Soleil s'y lève à l'ouest et s'y couche à
l'est. Cette rotation est particulièrement lente, si bien que d'un lever du
Soleil à l'autre, il ne s'écoule pas moins de huit mois terrestres. Vénus a donc
des journées plus longues que ses années.
Vénus possède l’atmosphère la plus épaisse de toutes les planètes telluriques.
C’est pourquoi la pression à sa surface est très importante, 91,8 fois celle de
la Terre. L’atmosphère vénusienne, acide et corrosive, contient 96,5 % de
dioxyde de carbone et 3,5 % d’azote. Des nuages opaques constitués de
gouttelettes de dioxyde de soufre et d’acide sulfurique, surmontés d’une brume
de cristaux de glace d’eau, lui donnent son aspect jaune (à cause du soufre) et
laiteux. Leur épaisseur d’une soixantaine de kilomètres bloque le passage de 80%
de la lumière du Soleil.
- Mars -------------------------------------------------------Mars, la planète
rouge
-
Mars est une planète tellurique, C’est une
planète tellurique, comme le sont Mercure, Vénus et la Terre, environ dix fois
moins massive que la Terre mais dix fois plus massive que la Lune. Vue
de la Planète bleue, elle apparaît rougeâtre de part la poussière riche en oxyde
de fer qui recouvre sa surface. Une fois hydraté, l’oxyde de fer devient
rouille, d’où la couleur ocrée de notre planète voisine.
Les pôles de Mars sont en permanence recouverts de calottes blanchâtres, très
variables en fonction des saisons. Au début du printemps boréal par exemple, la
glace du pôle nord, exposée au Soleil, se sublime. Autrement dit, elle passe
directement de l’état solide à l’état gazeux. Cette sublimation crée ensuite des
masses d’air à l’origine de vents qui soulèvent d’importantes quantités de
poussières, et sont susceptibles de déclencher des tempêtes de poussière à
l’échelle de la planète tout entière. -
Mars, est la quatrième planète par
ordre de distance croissante au Soleil et la deuxième par masse et par taille
croissantes. Son éloignement au Soleil est compris entre 1,381 et 1,666 UA
(206,6 à 249,2 millions de kilomètres), avec une période orbitale de 669,58
jours martiens (686,71 jours terrestres).
Sa topographie présente des analogies aussi bien
avec la Lune, à travers ses cratères et ses bassins d'impact, qu'avec la Terre,
avec des formations d'origine tectonique et climatique telles que des volcans,
des rifts, des vallées, des mesas, des champs de dunes et des calottes polaires.
-Contrairement à la Terre, Mars ne possède pas
de tectonique des plaques.
D’où
la taille colossale de ses volcans. Sur notre planète, la croûte se déplace par
rapport au point chaud situé dans le manteau qui éjecte de la lave en surface,
ce qui forme une succession de petits volcans. Sur Mars, la lave s’accumule en
un seul et même point donnant naissance à des volcans gigantesques. Aujourd’hui,
la planète rouge a perdu la quasi-totalité de son activité géologique interne.
Seuls quelques glissements de terrain, geysers de CO2 aux pôles, séismes et
petites coulées de laves se produisent encore.
-La planète rouge ne possède pas d’anneaux
mais deux petits satellites naturels: Phobos et Déimos.
Le premier de 27 x 22 x 18 km est de forme irrégulière. C’est le plus proche de
sa planète, orbitant à environ 9000 km de Mars. Il “tombe” vers Mars de 18 cm
chaque année, à cause de l’attraction gravitationnelle de la planète. À ce
rythme, dans 11 millions d’années, Phobos sera si proche de la surface martienne
que la gravitation le fera se désagréger, à environ 4 000 km d’altitude.
-Mars a aujourd'hui perdu la presque totalité de son activité géologique interne,
et seuls des événements mineurs surviendraient encore épisodiquement à sa
surface, tels que des glissements de terrain, sans doute des geysers de CO2 dans
les régions polaires, peut-être des séismes, voire de rares éruptions
volcaniques sous forme de petites coulées de lave.
-La période de rotation de Mars est du même ordre que celle de la Terre et son
obliquité lui confère un cycle des saisons similaire à celui que nous
connaissons ; ces saisons sont toutefois marquées par une excentricité orbitale
cinq fois et demie plus élevée que celle de la Terre, d'où une asymétrie
saisonnière sensiblement plus prononcée entre les deux hémisphères.

Mars
en MAI puis Juillet
- Depuis le premier survol de Mars par la
sonde américaine Mariner 4 en 1965… et
précédemment l’atterrisseur InSight parti début mai 2018. La sonde
américaine Maven qui étudie la disparition de l’atmosphère martienne et
l’indienne Mars Orbiter Mission gravitent autour de la planète rouge depuis
2014. La mission européenne ExoMars Trace Gas Orbiter avec son atterrisseur
Schiaparelli cherche elle à déterminer si le méthane de l’atmosphère de Mars est
d’origine biologique. L’Esa doit également lancer un astromobile nommé Rosalind
Franklin en 2022.
- Jupiter --------------------------------------------
Jupiter est 2,5 fois plus
massive que toutes les autres planètes du Système solaire réunies, tellement
massive que son barycentre avec le Soleil est situé à l'extérieur de ce dernier,
à environ 1,068 rayon solaire du centre du Soleil.
Jupiter est l'une des quatre
planètes géantes du Système solaire, et c'est la plus grosse.
Son diamètre est 11 fois plus grand que celui de la terre,
environ (143 000km) c'est le quart de celle de la Terre (0,240ois précis. La
densité de cet
astre est donc environ 318 fois supérieure à celle de la Terre. En son centre se
niche un noyau rocheux d'une taille équivalente à celle de notre planète. Mais
Jupiter est, pour l'essentiel, une immense boule d'hydrogène.
Jupiter possède plusieurs anneaux planétaires, très fins, composés de particules
de poussières continuellement arrachées aux lunes les plus proches de la planète
lors de micro-impacts météoriques du fait de l'intense champ gravitationnel de
la planète. Ces anneaux sont en fait tellement fins et sombres qu'ils ne furent
découverts que lorsque la sonde Voyager 1 s'approcha de la planète en 1979. Du
plus près au plus lointain du centre de la planète, les anneaux sont regroupés
en trois grandes sections:
le halo : entre 92 000 km et 122 500 km du centre
de la planète ; le halo est un anneau en forme de tore, élargi par le champ
magnétique de Jupiter ;
l'anneau principal : entre 122 500 km et 128 940 km du centre de Jupiter et
épais de seulement 30 km ; il est probablement composé de poussières provenant
de ces satellites Adrastée et Métis ;
l'anneau gossamer : entre 128 940 km et 280 000 km
du centre. Avant 181 350 km, il est constitué de poussières provenant
d'Amalthée. Après, elles proviennent de Thébé. Cet anneau est très peu dense (gossamer
signifie « gaze » en anglais), nettement plus épais que le précédent (plusieurs
milliers de kilomètres) et s'évanouit progressivement dans le milieu
interplanétaire.
Ces anneaux sont constitués de poussières et non de glace comme c'est le cas des
anneaux de Saturne. Ils sont également extrêmement sombres, avec un albédo de
l'ordre de 0,05.
Il existe également un anneau externe extrêmement
ténu et distant qui tourne
autour de Jupiter en sens rétrograde. Son origine est
incertaine mais pourrait provenir
de poussière interplanétaire capturée.
Autour de Jupiter, gravitent 67 satellites naturels, dont 53 ont un nom. Les
quatre
plus imposants sont Io, Europe, Ganymède et Callisto. Ces astres sont
surnommés lunes galiléennes en référence au physicien Galilée .
La faible inclinaison de l'axe de Jupiter fait que ses pôles reçoivent bien
moins d'énergie du Soleil que sa région équatoriale. Ceci causerait d'énormes
mouvements de convection à l'intérieur des couches liquides et serait
ainsi responsable des forts mouvements des nuages dans son atmosphère.
La planète Jupiter est qualifiée de gazeuse parce qu'on ne voit que les gaz et
nuages de son atmosphère, mais l'essentiel de la planète est liquide ou solide.
Les modèles géophysiques de l'intérieur de Jupiter indiquent que la surface de
l'hydrogène liquide doit se trouver à environ 71 000 km du centre, à comparer au
rayon (équatorial) de 71 492 km.
Source du
net
- Saturne
--------------------------------------------------
Saturne est une planète gazeuse
et aussi la sixième planète tournant autour du Soleil. D'un
diamètre neuf fois supérieur à celui de la Terre,
Saturne est très connue pour ses anneaux
spectaculaires composés de morceaux de glace. C'est
la plus lointaine planète visible à l'œil nu, et la dernière connue jusqu'à ce
qu'Uranus soit découverte au xixe siècle. Saturne n'a pas
de surface solide.
Le nom de Saturne vient du dieu romain du même nom. Pour les Grecs, Saturne
s'appelle Cronos.
Saturne possède de nombreux satellites naturels.
On en connaît 62 pour
l'instant, dont 34 mesurent moins de 10 kilomètres de diamètre. 14 autres
mesurent entre 10 et 50 km de diamètre. Le plus grand satellite de Saturne,
Titan, est aussi gros que la planète Mercure. Il est aussi le seul satellite du
système solaire possédant une atmosphère, celle-ci étant composée
essentiellement d'azote et d'un peu de méthane. Il y fait si froid (-200 °C) que
le méthane peut devenir liquide : il peut donc y avoir des pluies, et des lacs
peuvent se former.
Les autres satellites de Saturne ne possèdent pas d'atmosphère, mais ils restent
très intéressants. Encelade possède des geysers crachant de la glace : cela
signifie qu'il y a de l'eau liquide sous sa surface gelée, qui pourrait être
réchauffée par un noyau brûlant. L'eau sortant des geysers gèle immédiatement à
cause du froid. Il se peut qu'il y ait de la vie dans l'eau d'Encelade, mais si
elle existe, ce seront des organismes unicellulaires, comme des microbes et des
bactéries.
Une autre de ses lunes, Mimas, est connue pour son cratère. La cause est
l'impact d'un astéroïde. Si celui-ci avait été un peu plus grand, Mimas aurait
pu être détruite et serait devenue un nouvel anneau autour de Saturne.
Les principales lunes de Saturne :
Phœbé
Encelade
Titan
Japet
Rhéa
Mimas
-Uranus
-------------------------------------------
Uranus
est la septième planète du Système solaire par sa
distance au Soleil, la
troisième par la taille et la quatrième par la masse.
Elle doit son nom à la divinité romaine du ciel Uranus, père de Saturne et
grand-père de Jupiter.
Uranus est une planète géante, et plus précisément
une planète géante de glaces. Après la découverte
de nombreuses géantes parmi les exoplanètes, différents types ont été distingués
: Uranus est de type Neptune froid. Les astronomes les placent donc de nos jours
généralement dans une catégorie différente, celle des géantes glacées ou des
sous-géantes. L’atmosphère d’Uranus, bien que composée principalement
d’hydrogène et d’hélium, contient une proportion plus importante de glaces
d’eau, d’ammoniac et de méthane, ainsi que les traces habituelles
d’hydrocarbures. Uranus est la planète du Système solaire dont l’atmosphère est
la plus froide, sa température minimale étant de 49 K (−224 °C), à la tropopause
(vers 56 km d'altitude et 0,1 bar, le niveau zéro étant défini à une pression
d'un bar).
À l’instar des autres géantes gazeuses, Uranus a un
système d’anneaux, une magnétosphère et de nombreux
satellites naturels. Il y a 27 satellites
naturelles et treize anneaux étroits.
le télescope Keck II montre en infrarouge des bandes nuageuses en mouvement, des
vents à 900 km/h, d'énormes ouragans et des ondulations étranges en forme de
tresse cerclant la planète1. Cependant, les observations terrestres ainsi
qu'avec le télescope spatial Hubble ont depuis mis en évidence
des signes de changements saisonniers
et une augmentation de l’activité météorologique.
- Neptune
------------------------------------------ Neptune
est la huitième et dernière
planète du Système
solaire .
Neptune orbite autour du Soleil à une distance d'environ 30 UA. C'est la
troisième planète du Système solaire par masse
décroissante — elle est 17 fois plus massive que la Terre
et 19 fois moins massive que Jupiter — et la quatrième par taille
décroissante : Neptune est en effet à la fois un peu plus massive mais un peu
plus petite qu'Uranus.
Neptune et Uranus, toutes les deux des géantes de glaces
et plus précisément des
planètes de type Neptune froid, ont une composition similaire, différente de
celle des deux autres planètes géantes, Jupiter et Saturne, qui sont des géantes
gazeuses de type Jupiter froid. Comme ces dernières, l'atmosphère de Neptune est
principalement constituée d'hydrogène et d'hélium avec des traces
d'hydrocarbures et peut-être d'azote, mais contiendrait davantage de « glaces »
au sens physique, c'est-à-dire de composés volatils tels que l'eau, l'ammoniac
et le méthane. Ce dernier est d'ailleurs partiellement
responsable de la teinte bleue de l'atmosphère de Neptune,
bien que l'origine de ce bleu très soutenu reste encore
inexpliquée.
Le nom de cette huitième planète vient de Neptune, le dieu des océans
dans la mythologie romaine. Son symbole astronomique Symbole astronomique de
Neptune. est une version stylisée du trident du dieu Neptune, tandis que son
symbole alternatif Symbole astronomique alternatif de Neptune. représente les
initiales de Le Verrier.
- Le Gobelin
----------------------------------------
Le « gobelin » est le troisième objet
transneptunien extrême avec Sedna et 2012 VP113 à avoir été découvert au
sein du système solaire externe, région où règnent les géantes gazeuses.
Longtemps perçue comme étant froide et vide, cette zone étendue au-delà de la
ceinture d’astéroïdes intrigue de plus en plus les astronomes.

Deux
fois plus loin que Pluton, ce rocher a été détecté dans le cadre d’une étude
plus générale des objets situés au-delà de la ceinture de Kuiper, cette espèce
d’anneau d’où proviennent les comètes. Parmi une multitude d’astres plus
lointains, qui ne bougent pas à l’image, les astronomes américains ont détecté
un point qui s’est déplacé en quelques heures à peine.
Le Gobelin, la nouvelle
planète naine de notre système solaire
Des scientifiques ont repéré, bien au-delà de Pluton, une planète naine qu’ils
ont baptisée « The goblin » (le gobelin). Sa découverte relance les théories sur
l’existence d’une neuvième planète dans notre
système solaire.
« Nous commençons à peine à découvrir ce à quoi
ressemble la zone externe de notre système solaire, et ce qui pourrait s’y
trouver » affirme Scott Sheppard, de la Carnegie Institution for Science à
Washington DC. « Nous croyons qu’il existe des milliers de
planètes naines dans le système solaire. »Les chercheurs estiment que
l’orbite en forme d’ellipse très aplatie de la planète naine indique l’influence
gravitationnelle d’un corps massif. Sedna et 2012 VP113 semblent eux aussi
influencés par la gravité d’un corps qui doit encore être découvert. « Ces
objets lointains sont des miettes sur la piste de la Planète Neuf. Plus on en
trouve, mieux on comprend la frontière du système solaire et l’influence d’une
éventuelle planète qui, on le pense, façonne leur orbite » affirme Scott
Sheppard. Ces planètes ne semblent pas influencées par les plus grands corps
connus de notre système solaire, comme Jupiter ou Saturne. Il se pourrait donc,
même il ne s’agit encore que de suppositions, que la Planète Neuf soit à
l’origine d' interactions dans la région du Nuage d’Oört. Le Gobelin) par ses découvreurs, est un objet du système solaire. C'est un objet
transneptunien extrême et, plus précisément, le troisième sednoïde à avoir été
découvert.
- La planète Neuf -----------------------------------
La planète Neuf nom provisoire en l'attente de toute confirmation éventuelle, ou neuvième planète, est une planète hypothétique du
Système solaire. Elle aurait été repérée de manière indirecte, son existence
étant suggérée par les perturbations de l'orbite de plusieurs objets transneptuniens, déduites d'observations astronomiques réalisées entre 1983 et
2016. Elle serait située au-delà de Neptune, et même bien au-delà de la
ceinture de Kuiper, et donc la neuvième planète du Système solaire tant dans
l'ordre de sa découverte qu'en termes de distance au Soleil. À ce titre, elle
pourrait être la « planète X » historiquement recherchée au-delà de Neptune puis
de Pluton. Des éléments d'une possible existence ont été apportés par le California Institute of Technology en janvier 2016.
-Cette neuvième planète aurait pu se former comme une géante gazeuse,
et être
projetée aux confins extérieurs du système solaire.
L'existence de cette planète est prédite par les calculs de Konstantin Batyguine
et Michael E. Brown, de l'Institut de technologie de Californie (Caltech), le 20
janvier 2016. Ces deux scientifiques notoires estiment ainsi avoir de « solides
preuves »de l'existence d'un objet supermassif perturbant les astéroïdes
de la ceinture de Kuiper.
-En 2016 Esther Linder et Christoph Mordasini, astrophysiciens à l’Université de
Berne, présentent une modélisation de l'évolution de cette planète présumée16.
Selon leurs résultats, la planète aurait un diamètre actuel égal à 3,7 fois
celui de la Terre. Sa température serait de 47 kelvins (−226 degrés
Celsius). La planète aurait une magnitude apparente dans le spectre visible de
20 à 22, mais serait beaucoup plus lumineuse dans l’infrarouge où elle aurait
une magnitude apparente de 1117 (soit une luminosité de l’ordre de 10 000 fois
plus grande). La planète serait une sorte de petite Neptune avec une structure
en couche comme suit :
un cœur ferreux (Fe) à 3 700 K (3 400 °C)
un manteau de silicates (MgSiO3)
un manteau de glaces (H2O) à 2 100 K (1 800 °C)
un manteau gazeux (hydrogène (H) et hélium (He))
une atmosphère (H et He) à 47 K (−226 °C).
La planète supposée a reçu plusieurs noms officieux dont un, provisoire, délivré
par Konstantin Batyguine et Michael E. Brown :
À noter que, même s'ils ne peuvent le faire n'importe comment, c'est aux
découvreurs d'une planète de nommer celle-ci35, et tant qu'elle n'est pas
effectivement découverte, elle ne peut pas être nommée officiellement.
Brown et Batyguine ont utilisé les noms Jehoshaphat et George pour la planète
Neuf. Brown a déclaré : « En fait nous l'appelons Fatty quand nous nous parlons
l'un à l'autre ». Les noms Télisto et Télesto ont précédemment été
utilisés pour un hypothétique objet transneptunien de cinq à dix fois la masse
de la Terre.
Bien que son existence ne soit nullement assurée, car d'autres explications
peuvent être avancées pour expliquer les anomalies orbitales constatées, la
chasse à une neuvième planète dans le Système solaire a alors bel et bien été
lancée. La neuvième planète devrait probablement ressembler beaucoup
à une superterre extrasolaire typique. C'est le chaînon
manquant du Système solaire pour la formation des planètes. Au cours de
la dernière décennie, l'étude des exoplanètes a montré que des planètes de
grandes tailles sont très communes autour d'autres étoiles semblables au Soleil.
La neuvième planète serait donc être la plus proche fenêtre observationnelle sur
les propriétés d'une planète typique dans notre Galaxie.
oocbo. --

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- Sources Wikipedia - Futura Sciences -vr |