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L'eau et le château d'eau. L'eau à Dunkerque
L'eau qui alimente les 220 000 habitants du Dunkerquois provient du territoire
Audomarois, dans les collines de l'Artois (bassin versant Nord Audomarois), à 40
kilomètres de Dunkerque. C'est la seule source d'alimentation
en eau potable pour le bassin Dunkerquois.
La région
Dunkerquoise puise son eau dans la nappe phréatique de Houlle-Moulle.
Toutefois, quand les précipitations sont durablement insuffisantes, il devient
nécessaire de soutenir le niveau de l’eau souterraine par une réalimentation artificielle. A cet
effet, la Collectivité a mis en service une usine de rechargement de la nappe, qui
pompe l’eau de la rivière Houlle en période de sécheresse et réalimente la nappe
phréatique. Le dispositif permet d’alimenter en permanence le territoire avec une eau de
qualité homogène.
Plus de 220 000 habitants sont desservis en eau sur le
Dunkerquois,
On dénombre environ 90 000 abonnés dont 84 000 foyers, 13 réservoirs permettent de stocker 30 500 m3,
Le Dunkerquois est sillonné par 1 458 km de canalisations. |
L’eau est prélevée dans la
nappe phréatique à l’aide de 15 forages exploités par le service de l'eau du
Dunkerquois, délégataire de la Collectivité. De la nappe phréatique de Houlle-Moulle, l’eau transite par les châteaux d’eau de l’agglomération avant
d’atteindre les robinets. Afin de garantir la qualité de l’eau, des analyses
sont effectuées de manière régulière, tout au long de l’année par le service de
l'eau du Dunkerquois et l’Agence Régionale de Santé.
Source du texte ci-dessus:
http://www.leaududunkerquois.fr/index.php?menu=11&page=page&pageID=7
Vous vous posez des questions sur la qualité de l'eau? clic ici :
http://www.leaududunkerquois.fr/index.phpmenu=10&page=page&pageID=11 |
Depuis plus d’un siècle, la nappe phréatique de la craie
des collines de l’Artois constitue la source d’alimentation en eau potable de l’agglomération dunkerquoise.
Cette eau d’excellente qualité est puisée à l’aide de 15 forages,
situés sur le site de Houlle-Moulle, et peut ainsi être distribuée à plus de 225
000 habitants du Dunkerquois. Une fois utilisées, ces eaux sont acheminées
jusqu’aux stations d’épuration, et repartent pour un nouveau cycle.
L’usine de ré-alimentation de la nappe phréatique de Moulle est une des
solutions en cas de pénurie d’eau. En effet, lorsque la pluie ne permet plus
d’alimenter suffisamment les nappes phréatiques, l’usine de Moulle capte l’eau
de la rivière, un affluent de l’Aa, la traite puis la réintroduit dans la nappe.
Cette usine, construite en 1971, a une capacité de traitement de 2100 m3/h.
https://www.entrepriseetdecouverte.fr/agent/usine-de-re-alimentation-en-eau-de-la-nappe-phreatique-de-moulle |
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Le château d'eau est un réservoir surélevé. qui exploite une fantastique force
naturelle.Cette force c'est la
gravité, c'est un principe physique très
simple, celui des
vases communicants. Sa capacité va de quelques centaines de mètres
cubes d’eau à plusieurs milliers. Placé sur un point haut du territoire ou alors sa hauteur devra être plus
haute que le plus haut des immeubles alimentés par lui, il est capable, sans intervention, de fournir le liquide qu’il
contient à tout robinet situé à une altitude inférieure à lui, même à plusieurs kilomètres grâce à la seule action
de la
pesanteur
.
vases communicants.
voir plus bas |
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Le château d'eau est le symbole de civilisations avancées sur le plan
technique, mais aussi celui de l'organisation. Ainsi, « toutes les grandes civilisations s'y sont frottées. En 100
ap. J.-C., Rome compte 19 aqueducs, 250 châteaux d'eau et 1352 fontaines »1 qui apportent l'eau courante à la ville.
Ce besoin vital d'alimenter les villes en eau
potable est "domestiqué" dans les pays développés.
C'est devenu un confort indispensable dans la vie de tous les jours. L’homme a créé de
nombreux objets techniques pour posséder l’eau à domicile et pour améliorer son confort.
Ces objets techniques ont changé avec le temps, même si
leur usage est resté globalement identique.L'entreposage de l'eau dans un
réservoir tampon et de réserve entre le débit demandé par les abonnés et le
débit fourni par la station de pompage. Il permet ainsi
d'éviter de démarrer trop souvent les pompes et de les
protéger. Une telle réserve permet également de faire face
aux demandes exceptionnelles en cas d'incendie. |
Quand les villages étaient au bord des rivières ou des
sources, les femmes y faisaient leur lessive. Le lavoir
ne fera son apparition qu’au début du 19e siècle et sera
utilisé jusque vers 1950. que d’engelures, de maux
de reins et de rhumatismes ont attrapés nos « Grands
Mères » à plonger leur linge dans ces eaux froides, par
tous les temps. Et combien de millions de femmes vivent
encore ainsi sur notre planète ?
Source de Monique
Chabaud. «Quand l’eau n’était pas «courante»». Revue
Quart Monde, N°180 |
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Puits, aqueducs et fontaines :
alimentés en eau les villes du nord de la France aux- x et xiiie siècles
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Circuit de l'eau de la
source à la station de traitement d'eau (pour devenir potable) Puis alimentation
en eau du château d'eau des habitations et retour a terre en passant par
la station d'épuration des eau usées. |
Pompes mécaniques |
Principe
des vases communicants.
L'eau contenue dans la bouteille
d'eau (2)
n'ira jamais plus haut que celui de la bouteille (1)
La cuve du château d'eau est
rempli a l'aide d'une pompe
par de l'eau provenant d'une source au d'une nappe
d'eau souterraine ou autre. (ici en 1) cette pompe
maintien toujours le niveau d'eau dans la cuve au maxi.
c'est donc aussi une réserve d'eau
en cas de travaux, d'incendie ou autre.
L'eau de la cuve est poussée
simplement par la force
gravitationnelle (par sa masse "poids" importante) vers
les habitations du niveau plus bas que
la cuve ( ici en 2)
La gravitation est l'interaction qui régit
l'attraction mutuelle des corps sous l'effet de leur masse. |
http://www.septiemecontinent.com/pedagogie/
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La production d'eau destinée à la consommation humaine
est assurée par 26 680 unités publiques de distribution
(UDI), qui sont alimentées par 36 581 captages (captages
privés exclus). Au niveau national, 95% des captages
sont alimentés par des eaux souterraines (puits, forages
ou sources), et 5 % par des eaux superficielles.
La situation en France
- Une ressource en eau relativement abondante Le potentiel mobilisable, sans affecter le capital,
nommé bilan inter-annuel , est estimé en moyenne à 190
milliards de m3 par an. Il faut distinguer cependant les
ressources de surface (cours d'eau et lac) des nappes
phréatiques (nappes profondes ou alluviales).
La ressource phréatique. Le BRGM a répertorié en France environ 450 aquifères
dont 200 aquifères régionaux de taille variée (100 à 100
000 km2) à ressource exploitable : 25 nappes captives et
175 nappes libres.
La ressource de surface La longueur cumulée des cours d'eau français est de 525
000 km dont les trois-quarts représentent de très
petites antennes. Le territoire compterait environ 26 300 plans d'eau
permanents avec une superficie supérieure à 1 ha, dont
400 seraient supérieurs à 50 ha, et 200 dépasseraient
les 100 ha et 2 000 milliards de m3 d'eau dont environ
100 milliards de m3 s'écoulent annuellement vers les
cours d'eau,
540 étant créés par les grands barrages. |
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Les prélèvements d'eau en France
Prélèvements sur les nappes souterraines Environ 7 milliards de m3 sont puisés dans les nappes
d'eau souterraine (pour les nappes libres telles que
celle d'Alsace les volumes soutirés sont de 50%, de 90%
pour la Plaine de Lyon, et de 50 à 70% pour la nappe de
Beauce), dont 50 % pour l'eau potable couvrant : -
Actuellement env. 7 milliards de m3/an sont puisés dans
les nappes d'eau souterraine avec la répartition
suivante : -- 59% pour les besoins domestiques, -- 18% pour les besoins agricoles, -- 23% pour les besoins industriels, (non compris les
centrales nucléaires)Les quantités totales réellement consommées,
c'est-à-dire des volumes non restituées aux ressources
après usages d'où ils ont été extraits, peuvent être évaluées à 4 milliards de m3 Les prélèvements totaux (eau douce uniquement, souterraine + superficielle)
Les eaux souterraines n'existent qu'à travers les vides
des roches : petits espaces entre grains, porosité de la
matière, fissures. C'est en saturant ces vides qui
communiquent entre eux qu'elle constitue des nappes et
peut s'écouler lentement. Les volumes peuvent être
énormes : si traditionnellement on parle de flux pour
l'eau des rivières, on parle de stock pour les nappes
dont le renouvellement est lent et partiel : 5% par an
en moyenne |

Pompes de remplissage
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Durant l’Antiquité, le château
d’eau était un symbole de puissance au niveau
technique. En 100 Ap. J.-C., Rome comptait 19 aqueducs, 250 châteaux
d’eau et 1352 fontaines… Ensuite, le principe de réservoir fut
boudé dans l’Europe entière. Les châteaux d’eau ne
refirent leur apparition qu’au 19ème.
Pourquoi? Parce que les chemins de fer
sont en plein essor et qu’ils consomment… de la
vapeur, par conséquent de l’eau!
A notre époque (xx siècle)
l’existence des châteaux d’eau est remise à l'étude. Les améliorations techniques
de mise sous pression des canalisations d’eau permettent de se passer souvent
des châteaux d'eau. L’esthétique :Les défenseurs de l’environnement et du
paysage ne peuvent plus «voir» les tours et autres colonnes
d’eau. Le budget : Au niveau financier et construction, ces
ouvrages demandent un certain investissement. |
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Traitement des eaux usées
La
Communauté
Urbaine de Dunkerque
possède quant à elle la compétence d’assainissement des eaux usées. Elle
gère et entretient un réseau de 1 000 km de canalisations et 101
stations de pompage.
Ce réseau collecte les eaux pluviales et les eaux usées rejetées par les
habitants pour les envoyer, via 162 postes de relèvement, vers l’une des
8 stations d’épuration exploitées par le service de l'eau du Dunkerquois
que compte le territoire communautaire : à Bray-Dunes,
Coudekerque-Branche, Dunkerque, Grande-Synthe, Loon-Plage, Gravelines,
Bourbourg, Saint-Georges-sur-l’Aa.
Pour atteindre le « zéro nuisance », la Communauté urbaine de Dunkerque
investit régulièrement dans l’entretien et la rénovation des stations
d’épuration. La station de Coudekerque-Branche, capable de traiter 42
000 m3 par jour et qui se veut de Haute Qualité Environnementale est
entrée en service début 2009.
http://www.leaududunkerquois.fr/index.php?menu=11&page=page&pageID=7 |